Aérospatiale

An 225 : la fin d’un géant et d’un rêve

Pour partager cette publication :

La rumeur courait déjà depuis plusieurs jours, mais en fin de semaine dernière les premières images sont apparues. L’An 225 a été détruit par les bombardements de la guerre inutile du dictateur russe, Vladimir Poutine. L’avion est détruit et est irrécupérable. Le plus grand avion au monde n’est plus ; parti en fumé à cause du délire sanguinaire d’un tyran. La destruction d’un avion emblématique me chagrine, mais je suis terriblement attristé par le décès inutile de milliers d’Ukrainiens. 

Le retour en arrière

Après près de 40 ans de guerre froide, nous avons eu droit à une trentaine d’années d’accalmie. Puis en quelques jours nous avons replongé dans le spectre d’un affrontement nucléaire. Mais il y a pire puisque la probabilité d’une troisième guerre mondiale est revenue elle aussi. Nous voilà de retour en 1936-39 alors qu’Adolf Hitler et ses nazis se préparaient à mettre l’Europe à feu et à sang. 

Afin d’assouvir ses rêves de grandeur, Vladimir Poutine utilise la même tactique que le führer : la plupart des dirigeants du monde sont tellement désireux d’éviter la guerre qu’ils sont prêts à faire de nombreuses concessions. Ils font tout pour éviter le déclenchement d’une guerre qu’ils croient évitable. Mais aux yeux de Poutine, ces concessions sont considérées comme une faiblesse qu’il utilise. Plus il fait de gains, et plus il considère agir en toute légitimité et plus il en veut. 

L’OTAN doit se réveiller

C’est après la Deuxième Guerre mondiale qu’est née l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Son but était de regrouper les pays membres afin de se protéger contre une agression. Durant la guerre froide, l’OTAN a permis de tenir tête aux pays membres du pacte de Varsovie menés par l’URSS. L’organisation compte aujourd’hui 30 pays membres. Une déclaration de guerre contre l’un des pays membres équivaut à une déclaration contre tous les 30 pays. 

Cela fait plusieurs années que l’Ukraine désire faire partie de l’OTAN. Mais les dirigeants des gouvernements membres ont fait traîner son adhésion. La raison principale étant d’éviter de provoquer l’ours russe. Nous voilà bien avancés alors que le dictateur de Moscou est en train de raser l’Ukraine. Ce dernier n’a d’ailleurs pas hésité à faire allusion à l’arme nucléaire. Aidé de sa marionnette biélorusse, Vladimir Poutine se réjouit déjà à l’idée d’envahir d’autres pays.L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Finlande et la Suède seront les prochaines cibles du Tsar. Les dirigeants des pays membres de l’OTAN doivent se décider : agir maintenant ou revivre une troisième guerre mondiale. Il faut cesser de rêver à la paix et prendre les moyens pour l’obtenir. 

>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter

One thought on “An 225 : la fin d’un géant et d’un rêve

  • François Bouchard

    Ti-Vlad a fait une grosse grosse gaffe. Se mettre à dos autant de monde en si peu de temps, c’est presque surnaturel. Personne n’est dupe, surtout de leur côté, toute cette situation est due à une seule personne.

    Bon, imaginez un bon vieux fraudeurs devenu milliardaires au côté de Ti-Vlad. Des yatchs, des jets privés, des grosses maisons, des courbettes partout où ils descendent parce qu’ils sont riches. Du jour au lendemain, pouff, plus rien. Le gars est pris en Russie, son cash saisi, les bébelles aussi, les cartes de crédit des p’tites amies qui ne passent plus.

    De grosse vie, au retour à la réalité Russe. Quand tu sais qui est responsable, t’as le goût de lui faire un mauvais parti. Bon ce n’est qu’une histoire, mais ils sont une grosse gang de l’autre bord à être mal pris du jour au lendemain, ça on le sait. Au début ça s’endure, mais avec le temps certains vont devenir maussade. Dans un pays comme celui-là, Ti-Vlad c’est juste un gars ordinaire si les généraux s’organisent pour le dégommer. Vous me direz qu’ils lui sont fidèles, mais quand tu perds tout ce que tu as, la fidèlité s’effrite aussi.

    Septique? Rappelez-vous Sadam et Kadhafi, ils ont mal fini. Dans ce genre de pays, les despotes finissent toujours mal.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *