Airbus veut maintenir la production et les livraisons
Airbus a publié un communiqué de presse afin d’expliquer les mesures qu’elle prend pour faire face la pandémie et ses impacts.
Les finances
Dans un premier temps, Airbus a obtenu une facilité de crédit supplémentaire de 15 milliards d’euros. Cette somme s’ajoute aux liquidités et aux facilités de crédit pour un total de 30 milliards d’Euro de liquidités disponibles. Le fabricant a également suspendu le versement du dividende de 1,4 milliards d’euros. Airbus a retiré ses prévisions initiales pour 2020 et a adopté plusieurs autres mesures.
La production et les livraisons
Voici un bref extrait du communiqué de presse d’Airbus : « Priorité donnée au soutien des clients et des livraisons ».
Cette dernière déclaration me semble paradoxale : forcer des clients à prendre livraison d’appareils dont ils n’ont pas besoin, est-ce une bonne manière de les soutenir? Nous sommes dans une crise d’une ampleur jamais vue dans l’aviation. Le nombre de vols quotidien va revenir au niveau du début des années 70 et pour plusieurs mois. Maintenir les cadences de production du 21e siècle créera un surplus d’avions neufs. Pendant ce temps, il y aura un énorme surplus d’avions usagés qui seront disponibles à très bon prix. Il y a un risque que ce surplus cause une dévaluation des avions neufs.
De toute évidence, nous sommes dans une situation exceptionnelle et ce sont les clients qui auront le dernier mot.
La pandémie
Les grands sites industriels comme ceux d’Airbus comptent des milliers de travailleurs. Malgré les précautions prises et la distanciation sociale, ces sites demeurent propices à la propagation du virus. Les toilettes et les autres aires communes comme les cafétérias sont des endroits qu’il est impossible de garder stériles. De plus, les fabricants d’avions ont des clients partout dans le monde, donc des employés qui ont voyagé partout sur la planète. La probabilité de la présence de la COVID-19 parmi le personnel est très élevée.
De son côté, Boeing a déjà confirmé 29 cas positifs à la COVID-19 et un décès. L’anxiété gagne les employés et les rend de moins en moins efficaces.
La pandémie continue de se propager en Europe et dans les pays où Airbus a une forte présence industrielle. Les États devront bientôt prendre des mesures plus drastiques afin de freiner la propagation de la COVID-19. Maintenir la production dans tous les grands sites industriels de la planète ne fait que contribuer à la propagation. Il est temps de mettre la santé des travailleurs et de leur famille au-dessus des autres considérations.
>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter
Le problème c’est que dans notre société moderne, l’argent est plus important que la santé. Trump vient de déclarer que le remède est pire que le problème. https://www.tvanouvelles.ca/2020/03/23/coronavirus-trump-exprime-des-doutes-sur-les-restrictions-1
Pour une fois je vais défendre Trump.
Macron a fait une annonce similaires à votre premier ministre avant de reculer le lendemain. Vous pouvez tout fermer, cela ne fait que retarder l inevitable, qui est que la majorité de la population (60%) doit s’imuniser ou attendre un vaccin (12 à 18mois), dont l efficacité ne sera pas de 100%.
Fermer une usine et tout désinfecter pour un cas… Qu’ allons nous faire quand il y en aura des milliers? :).
Je lisais un article hier, une personne disait, j ai cru que ma vie s arrêtait quand j ai appris que j étais positif. La honte l envahissait. Lol. Comme si elle avait attrapé le sida… Pourquoi pas lancer une chasse aux sorcières aussi tant qu’ on y est. 🙂
Il faut bien entendu prendre des mesures, mais il faut arrêter de paniquer…
Tout ceci va durer 12 à 18 mois avec plusieurs vagues de contaminations à chaque fois qu’ on va relâcher un peux la bride. Il faut donc apprendre à vivre avec, limiter les contrats sociaux pour éviter l encombrement des machines respiratoires, mais faire quand même tourner l économie du pays.
Si cela peut vous rassurer, l’italie à passé le pic hier ou avant hier.
L’italie a peut-etre passeé ler pic, mais pas sans heurts, et leur system de santé est probablement plus robuste que le nôtre.
Nous n’avons pas logistique pour supporter un immense pic. Ne rien faire serait d’accepter qu’on va en sacrifier beaucoup dans cette premiere vague. Je pense que le PM prefere dormir le soir en pensant comment nous sortir d’une presque faillite plutôt que de privilégier l’économie et avoir 6000 morts evitables sur la conscience, lui qui est pourtant un entrepreneur très sensible qux questions économiques.
La bombe, elle n’est pas ici à mon avis personnel, mais au sud de la frontière. Des approches differentes donneront des resultats differents, mais seul l’avenir saura dire à posteriori qui a choisit l’approche la moins dommageable.
J’admet que plusieurs mesure ont été mise en place chez Airbus Canada à Mirabel pour la protection des employés, mais nous devons se poser comme question, est-ce assez? Je prend seulement comme exemple les bureaux dans les hangars qui sont disposés »back à back » en ilots de 10-12 bureaux, avec à peine un mètre de distance entre chaque personnes. En plus, le côtoiement des confrères, consoeurs de travail, les déplacements pour se rendre au travail, etc.…….Et oui, encore le foutu capitalisme qui passe avant la sécurité et la santé des gens, c’est mon opinion. Je précise quand même, tout en contredisant mes propos précédents, que je me trouve chanceux d’avoir encore un chèque de paie qui rentre dans le contexte actuel.
Il reste que des contrats existent, les clients ont signé un contrat d’achat et AirBus ont aussi apposé leur nom en bas du même contrat. J’imagine que des paiements ont été faits en cours de contrat et que des paiements sont dus à la livraison.
Y a-t-il des clauses qui prévoient des forces majeures comme celle qu’on connaît? Peut-être, mais un contrat c’est un contrat. Chacun doit le respecter.
En parlant d’engagement, on devait savoir aujourd’hui si Air Transat avait le feu vert de Marc Garneau pour vendre à Air Canada. Je ne sais pas s’ils vont avoir la permission mais Air Transat ce matin n’a pas la même valeur pour qui que ce soit si on compare au moment où l’offre avait été accepté par les actionnaires. Je ne sais pas si Air Canada va aller de l’avant mais c’est un dossier à suivre.
Connaissant Calin Rovinescu, il ne faudrait pas se suspendre qu’il tente de renégocier le prix à la baisse.
Bonsoir,
Le problème est également au niveau de la livraison des avions. Bon nombre de compagnies diffèrent la livraison vous garder un peu de cash ou éviter de payer des livraisons.
Arrêtez une chaîne de production est loin d’être simple et le redémarrage est souvent très compliqué. Spirit indique qu’il lui faudra prêt de 2 ans pour retrouver le niveau de production des fuselages de 737 max avant l’arrêt.
Il y aura de la casse a tous les échelons…
Spirit a déjà fabriqué son dernier fuselage de 737. Le max est mort pour de bon, plus personne n’en voudra. La FAA a une occasion en or massif de le crucifier dans l’indiférence totale.
André : « surprendre » – pas suspendre, mais l’idée est valable… 😉
Les Spagnoles brasse la case d’Airbus. …http://ainonline.com/aviation-news/air-transport/2020-03-25/strike-called-protest-airbus-reopening-spanish-plants