Air Transat à la croisée des chemins (partie 2)
Les faiblesses d’Air Transat
N’étant pas un transporteur à horaires fixes et tenant compte de l’âge moyen de ses avions, Air Transat a une forte propension à sous-utiliser sa flotte sur une base annuelle. Même si son coût de location est faible, un avion qui ne vole pas est un actif qui ne rapporte pas. Dans un contexte où la concurrence est sans cesse grandissante et où le prix des billets est plutôt à la baisse, il est désavantageux de laisser dormir les avions trop souvent.
De plus, comme les B737 sont plus utilisés l’hiver et que les A330 eux, le sont plus l’été, il faut alors refaire une dispendieuse formation initiale aux membres d’équipages qui passent d’un type à l’autre.
N’étant membre d’aucune alliance de transporteur aérien, Air Transat n’offre qu’un nombre limité de destinations et peu de choix dans les dates de départ.
Contrairement à Air Canada, Air Transat ne peut pas se fier sur un réseau de transport régional afin d’alimenter ses gros porteurs, laissant ainsi plusieurs voyageurs en région à sa concurrente, particulièrement ceux à destination de l’Europe. Si dans le passé, son mode d’opération qui est de faire des vols d’un point à l’autre sans passer par une plaque tournante a été efficace, cette méthode lui fait maintenant perdre de précieux passagers.
La valeur de son action est la même qu’il y a 15 ans à 5,50$ et la faible valeur de sa capitalisation boursière en fait une proie facile pour une prise de contrôle hostile.
Air Transat compte 33 appareils dans sa flotte contre 213 pour Air Canda et 153 pour WestJet. Si les deux plus gros transporteurs canadiens se lancent dans une guerre de prix, Air Transat aura beaucoup de difficulté à suivre.
Dans notre prochain article: Les menaces qui pèsent sur Air Transat
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Je ne vois pas qui pourrait acheter Transat, l’entreprise a peu d’actif de valeur et les groupes étrangers ne peuvent pas détenir plus de 49%. de toute façon.
Démarrer une compagnie aérienne qui opère une flotte de 33 appareils, sa risquerait de coûter beaucoup plus chères et sa prendrait des années. Oui à 250M$ Air Transat est une aubaine, Alaska Airlines a payé 4G$ US pour faire l’acquisition de Virgin América qui avait 63 appareils. Une compagnie désireuse de prendre de l’expansion rapidement pourrait s’intéresser à Air Transat.
La valeur d’une cie aérienne ce fait en grande partie par les permis de décollage dans différents aéroports qui sont dans plusieurs cas très difficile à obtenir.
À la différence que Virgin America a une flotte moderne qui peut être revendu, les appareils d’AT n’ont aucune valeur puisqu’ils ne leur appartiennent même pas (en plus d’être vieux).
Comme l’a mentionné Gros Minet, la valeur d’une compagnie aérienne ne se calcul pas seulement par la valeur de ses appareils, car bien des compagnies aériennes ne sont plus propriétaire de leur appareils. Il Y a les créneaux horaires (slots) aux aéroports, l’achalandage, dans le cas d’AT il y a le réseaux de distribution. Air Transat est quand même le plus gros voyagiste au Canada et un des plus gros sinon le plus gros sur l’Atlantique nord, sa marque de commerce a donc beaucoup de valeur, +2M de passagers par année.
Après les permis de décollage, des clients satisfaits sont la deuxième richesse de la cie. Le prix des appareils neufs ont tellement baisser et la valeur de revente tombe comme une brique que certaines cie vont démantelés les avions de plus de dix ans pour revendre les pièces.
Pour moi la flotte parfaite est de 50 appareil pour mieux concurencer air canada rouge -SWG ?
merci