Air Canada, de la parole aux actes
Depuis près de trois ans maintenant la direction d’Air Canada claironne que sa stratégie de développement est d’augmenter ses parts de marché aux États-Unis. Pour ce faire elle multiplie les vols vers des villes américaines de taille moyenne afin d’y embarquer des passagers pour les faire transiter par ses plaques tournantes (hub) canadiennes de Montréal, Toronto et Vancouver d’où ils repartent soit vers l’Europe ou l’Asie.
Sur le marché transatlantique entre le Canada et l’Europe, Air Canada contrôle plus de 40% des parts, alors qu’elle ne possède qu’à peine 0,9% des parts de marché entre l’Europe et toute l’Amérique du Nord. Il n’est donc pas étonnant que le plus gros transporteur aérien du Canada se tourne vers les États-Unis pour sa croissance. Si elle parvenait à faire passer ses parts de marché de 0,9% à 2% entre l’Amérique du Nord et l’Europe, cela représenterait 1 G$ de plus en revenus annuels.
La semaine dernière, Air Canada a encore annoncé l’ajout ou l’amélioration de destinations vers les États-Unis et en même temps elle a annoncé l’ajout ou l’amélioration de 11 destinations internationales en 2018 à partir de Montréal, Toronto et Vancouver. Cette double annonce met en lumière le lien qu’il y a entre le développement des liaisons vers les États-Unis et celui des routes internationales. À Montréal-Trudeau, le nombre de destination desservie par Air Canada a augmenté de 83% depuis 2012 et elle offre maintenant des vols sur 23 destinations américaines et 13 villes Européennes.
De trimestre en trimestre, d’une nouvelle destination à l’autre, Air Canada exécute son plan stratégique et sa rentabilité augmente; de toute évidence son plan est bien exécuté.
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Trump va imposé une taxe a Air Canada bientôt, il ne manquerais plus que ça …..