Air Canada aurait complété le financement de 18 A220
Mise à jour
Air Canada confirme le prêt de 787,7 M $ en dollars canadiens à un taux d’intérêt d’environ 2,39 %. Toutefois, le communiqué ne fait toujours pas mention d’EDC.
Le 4 mai dernier, Air Canada annonçait avoir conclu une entente de financement relais pour 18 A220. Le transporteur déclarait alors avoir l’intention de conclure une entente à plus long terme avec le même prêteur. Mais le nom de l’institution financière n’était pas dévoilé à ce moment-là. Puis le 12 mai dernier, le Journal de Montréal dévoilait que le prêteur était Exportation et développement Canada (EDC).
Dernièrement, j’ai jeté un coup d’œil dans le Registre des droits réels personnels et mobiliers. J’y ai trouvé la trace d’une hypothèque pour neuf A220-300 d’Air Canada et le titulaire (le prêteur) est Exportation Développement Canada. Normalement, EDC fournit du financement uniquement dans le but de soutenir les entreprises canadiennes qui exportent. Mais, le gouvernement canadien a revu son mandat dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises durant la COVID-19.
Air Canada présentera ses résultats du troisième trimestre le 9 novembre prochain. Elle devrait alors confirmer le nom du prêteur ainsi que le montant final. On peut également s’attendre à ce qu’elle prenne possession de six à huit autres A220 d’ici la fin de 2020.
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Avant la pandémie qui sévit actuellement une telle mesure aurait été impensable. Mais avec cette nouvelle façon de procéder le gouvernement a trouvé une manière de venir en aide aux compagnies aériennes. Il s’agit tout de même d’une aberration car EDC est une agence vouée à l’exportation alors que le A220 est un avion fabriqué au Canada. Ce qui donne raison à ceux qui disent que désormais plus rien ne sera comme avant.
Et ce n’est que le début, nous n’avons toujours pas atteint la mi-chemin. Je me souviens des sarcasmes que provoquaient les membres du Crédit Social du Canada lors des belles années de Réal Caouette. Aujourd’hui, les banques centrales font des interventions massives sur les marchés. Les militant du parti Libéral du Canada proposent même le revenu minimum garantit. Pendant ce temps, le gouvernement Trudeau aura doublé la dette fédérale en presque deux ans et c’est à peine s’il y a de l’opposition.
De son côté. le déficit du gouvernement américain explose également et le chiffre de sa dette me fait penser au nombre d’étoiles dans l’univers ou encore de grains de sables sur la terre. Définitivement, plus rien n’est pareil.
C’est hors sujet, mais…
En fait c’est comme cela depuis les quantitative easing de la crise de 2008.
Les banques centrales ont déversées des milliards dans une économie qui est proche de la déflation et refuse de passer en inflation.
Ces milliards restent en suspension et ne vont nulle part, car les investir dans l’économie réelle ne servirait à rien (Pas de croissance et taux trop bas).
Alors cet argent se déverse dans les bulles spéculatives (Tesla, immobilier, bourse) ou sont mis à l abri (or ou bonds du trésor).
Dans ce contexte la, les états n’ont aucun mal à lever de la dette à des taux imbattables, voir négatifs, et les banques centrales voyant que cet argent ne va nulle part (pas ou ils vouaient), se mettent à investir directement dans l économie réelle dans l espoir de faire repartir l inflation…
Actuellement l’argent est gratuit pour les états.
A dieux les problèmes de la Grèce, à dieux les règles des 3% en Europe, c est open bar partout.
Et avec le Covid, cela tombe finalement pas si mal.
Imaginez la même crise du covid, avec en plus des pressions sur les taux obligataires qui empercheraient les états d’ amortir le choc du confinement…
Certains pensent aussi qu il faudrait en profiter pour faire des investissement massif dans les énergies vertes et dans le sinfrastructures.
Le problème est que cette situation ne c’est jamais produite et que les économistes ne savent pas combien de temps cela va durer, et comment cela va finir…
La seule chose que je trouve quelque peu rassurante, c’est de savoir que les gouvernements ne vont pas tous se mettre en faillite en même temps, inévitablement il faudra s’entendre sur les mécanisme de « retour à une économie normale » En attendant Bombardier et Dassault vont vendre beaucoup d’avions d’affaires et au gros prix. 😉
On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Un prêt de 787,7 M$ pour 18 appareils A220 d’Airbus = 43.8 m$ chaque. Je présume que c’est $ canadiens, ce qui équivaut aujourd’hui à 32.7$ US chaque. Est-ce qu’on peut en déduire que ce fût le prix payé?
Il y avait aussi un paragraphe à cet effet dans la derniere publication des États financier d’AC.
La rumeur du prix de vente à AC est à 33M$ US l’unité. Cependant il fait être prudent avec le montant de l’emprunt car il peut différer du prix de vente. Par exemple, Air Canada avait tellement bien négocié le prix de ses B787 qu’en 2015-17 elle en avait revendu à des compagnies de location pour les louer par la suite (sell and lease back) avec un profit de plus de 10MS US.