Air Baltic commande 30 A220-300 de plus
C’est au salon aéronautique de Dubaï qu’Airbus et Air Baltic ont choisi de confirmer la nouvelle commande. Les 30 appareils s’ajouteront au 50 déjà commandés alors que la compagnie lettonne en a reçu 44. Cette annonce ne surprend personne puisque les intentions de la compagnie aérienne sont connues depuis quelques mois déjà. De plus, le PDG d’Air Baltic, M. Martin Gauss est un ambassadeur infatigable de l’A220 ; tous les ans, il participe à plusieurs événements de promotion et en vante les mérites. Chez Airbus à Mirabel, tout le monde connaît et apprécie M. Gauss. Ce dernier a révélé à Dubaï que son objectif était d’opérer 100 A220 d’ici 2030.
L’agrandissement
La semaine dernière, Airbus Canada a dévoilé son plan d’agrandissement à Mirabel. Il s’agit essentiellement du projet qui avait été dévoilé par La Presse en juillet dernier, cliquer ici. À cela s’ajoute un réaménagement du centre d’essais existant qui sera regroupé dans les nouvelles installations.
Spirit Aerosystems
Cela fait maintenant plusieurs mois que Spirit Aerosystems éprouve des problèmes de qualité. Il est important de souligner que Spirit dépend grandement de Boeing avec qui elle fait 75 % de son chiffre d’affaires. De son côté, Boeing dépend grandement de Spirit qui est entre autres le fournisseur du fuselage de tous les B737. Les problèmes de qualité que connaît Spirit sur les fuselages du B737 affectent donc grandement les opérations de Boeing. C’est pour cette raison que l’avionneur a accepté de fournir une aide d’urgence de 100 M$ à son fournisseur. Au total, ce soutien atteindrait la somme de 265 M$ sur une période de deux ans.
Pour sa part, Airbus dépend nettement moins de Spirit, seul l’A220 ne peut survivre sans ce fournisseur qui produit le fuselage et les ailes. C’est pour cette raison que le PDG d’Airbus Canada, M. Benoît Schultz, a déclaré que l’avionneur était prêt à fournir un effort afin d’aider Spirit Aerosystems qui patauge dans les problèmes. Mais en contrepartie, Airbus s’attend à ce que l’entreprise américaine se comporte comme un fournisseur de classe mondiale. Cela implique donc que Spirit devra également fournir un effort afin de s’améliorer.
Le rapport de force entre Spirit et Airbus n’est pas le même, l’avionneur européen a les moyens de dire non. Ce sera donc une négociation beaucoup plus difficile et plus complexe. À ce stade-ci, il demeure impossible de prédire quel résultat cela va donner.
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Airbus et Investissement Québec doivent acquérir l’unité de production de Belfast avant que ça ne soit trop tard.
Belfast et Casablanca, c’est une option intéressante, mais je crois que Bubus va devoir participer à l’acquisition.