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Aide fédérale à Bombardier, une annonce d’ici le prochain budget

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C’est au cours d’une conférence de presse aujourd’hui sur un autre sujet que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a affirmé qu’il souhaitait venir en aide à Bombardier. M. Trudeau a mentionné que les discussions étaient toujours en cours avec Bombardier et que la manière et la forme que prendra l’aide n’étaient pas encore établies. M. Trudeau a ajouté qu’il aimerait faire une annonce à ce sujet d’ici le prochain budget fédéral.

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7 avis sur “Aide fédérale à Bombardier, une annonce d’ici le prochain budget

  • Alain Chastenais

    salut ! Quand le prochain budget fédéral ?

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    • André Allard

      Février ou mars habituellement. Le fédéral t va en premier car les provinces ont besoin du budget fédéral pour faire le leur.

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  • Normand Hamel

    Le ton semble avoir changé dernièrement si l’on en juge par la réponse donnée par le PDG de Bombardier lorsqu’on lui a demandé où ils en étaient avec cette requête. Alain Bellemare a parlé d’un changement de direction dans la négociation et a pris soins de préciser que les situation avait beaucoup changée depuis le jour où la demande a été faite. Il ne semblait d’ailleurs pas très heureux de répondre à la question. J’ai même senti un certain dépit. Ce qui me laisse croire que le gouvernement n’avancera pas le milliard réclamé par Bombardier. Par contre lors du prochain budget il est possible que le gouvernement annonce son intention de faire l’acquisition de C Series pour répondre à divers besoins du gouvernement et des forces armées. C’est selon moi le mieux que l’on puisse espérer à cette étape-ci. On a qu’à lire le Globe & Mail ou le National Post pour prendre conscience du ressentiment qu’éprouve le ROC envers cette compagnie. Cela pourrait donc être couteux politiquement pour le gouvernement fédéral d’avancer un milliard de dollars à Bombardier. Cette évolution de la situation aura pour conséquence immédiate de retarder le lancement du CS500, qui devra dorénavant être financé à même les fonds propres de la compagnie. Ce qui veut dire pas avant 2018, lorsque la R&D du Global 7000 sera complétée.

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    • André Allard

      Ce qui a changé du côté d’Ottawa, c’est que c »est le premier ministre qui a parlé et non pas le ministre responsable. Cela fait une énorme différence sur le niveau d’engagement. Habituellement le premier ministre n’intervient qu’à la toute fin d’une négociation lorsqu’il manque un petit coup de pouce.

      Enfin je recommande la prudence quand à l’analyse des déclarations et des intonations des intervenants. La réaction d’Alain Bellemare face à la question au sujet de l’aide du fédéral peut être causé par le fait que dans les points de presse, les journalistes lui pose cette question 10, 20 ou 30 fois en ligne. Bien un moment donné où il est tanné de répondre à la question.

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      • Normand Hamel

        Lorsque Alain Bellemare a parlé de changement dans la direction des négociations il ne parlait pas de la direction du pays (PM). 🙂 Mon cher André tu n’as peut-être pas entendu la conférence à laquelle je faisais référence. Le PDG de Bombardier a dit verbatim en anglais, ce matin à New York, « The discussions are taking a different path. » Si la discussion a pris une nouvelle tournure et que le ton pour le dire semble embarrassé, ce qui ne veut pas nécessairement dire impatient ou exaspéré, j’ai d’ailleurs utilisé le mot dépit, on est en droit de se poser des questions. La direction des négociations était à l’origine de trouver une manière pour le gouvernement d’investir un milliard dans Bombardier. Si la direction (path) a changé, comme le rapporte Alain Bellemare, il est permis de spéculer afin d’essayer de trouver quelle est cette nouvelle direction. C’est ainsi que j’en suis arrivé à la conclusion que si il devait y avoir un investissement du côté fédéral ce serait plutôt pour l’achat d’équipements. Ce serait d’ailleurs un double achat. Car en n’investissant pas d’argent directement dans Bombardier le gouvernement fédéral achèterait du même coup la paix avec le ROC… La présentation d’un nouveau budget est d’ailleurs souvent l’occasion d’y inclure des provisions pour certains achats ponctuels dont l’annonce a été faite dans les jours précédents. C’est je crois ce que voulait dire le Premier ministre.

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        • André Allard

          J’ai regardé la conférence de ce matin et je n’arrive pas à la même conclusion. Mais c’est correcte de ne pas être d’accord, c’est là qu’est tout le plaisir. 🙂

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          • Normand Hamel

            Je n’arrive pas à réconcilier ce que tu dis avec ce que monsieur Bellemare disait ce matin. Le PDG de Bombardier a clairement indiqué que les discussions avait pris une tournure différente, tandis que toi tu dis que le seul changement est que c’est le Premier ministre qui a parlé plutôt qu’un ministre, même si il a dit très exactement ce que son ministre a dit à plusieurs reprises. Je crois qu’ils ont fait deux copies de la même cassette. Certes tu soulèves ici un très bon point concernant le PM, mais cela reste insuffisant pour expliquer pourquoi AB a parlé de changement de direction.

            Je trouve ça anormal que la réponse du fédéral prenne autant de temps à se manifester et cela m’inquiète. Je crois que cela fait plus d’un an maintenant que la demande a été faite. Tout le monde se pose la même question mais il semble que je sois le seul qui ait tenté d’offrir une explication. Je crois que le fédéral a abandonné depuis longtemps ses exigences en termes de gouvernance et il ne reste plus que les garanties exigées par Ottawa en termes d’emplois et de siège social. Mais c’est comme pour le CF-18, cela ne prend pas cinq ans pour faire une évaluation de quelques avions de combat. Je crois que dans les deux cas il y a une joute politique. Et comme c’est souvent le cas dan ce genre de situation ll faut s’attendre à des compromis. Celui que j’ai trouvé est que le gouvernement ne remettra pas à Bombardier la somme de 1 milliard pour l’aider à développer le CS500, car ce serait quasiment un suicide politique. Par contre il est tout à fait plausible qu’Ottawa favorise l’industrie nationale, comme le font d’autres pays, en passant une commande importante d’appareils qui pourrait s’élever à plusieurs centaines de millions. Cela permettrait à Bombardier de sauver la face et au gouvernement de sauver son cul (excusez les gros mots).

            Au début de l’année lorsque l’on abordait cette question on disait que le gouvernement avait des réticences à cause de l’actionnariat de BBD qui donne le contrôle de la compagnie à la famille Beaudoin-Bombardier (Beaudier pour les intimes). Mais après un certain temps on a cessé d’en parler car tout le monde pense maintenant que le gouvernement a compris qu’il n’était pas nécessaire d’insister car la famille ne cédera jamais sa prérogative. Or, les négociations ont continué de trainer et personne, ni chez les observateurs, ni parmi les journalistes, n’a tenté la moindre explication. Il n’y a aucune rumeur non plus. Il n’y a même pas de discussions sur les réseaux sociaux. On se contente de toujours poser la même question: quand est-ce que le fédéral va se décider à aider Bombardier? C’est une question très légitime mais il faudrait peut-être aussi essayer d’y répondre.

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