Travaux à Montréal-Trudeau, non à une consultation publique
Le Journal de Montréal nous apprenait hier, que le groupe qui a obtenu l’autorisation de déposer un recours collectif contre ADM, Transports Canada et NAVCanada, Les pollués de Montréal-Trudeau, avait demandé à la tenue d’une consultation publique sur l’investissement de 2,5 G$ projeté par ADM.
Le groupe d’opposition a commencé par s’adresser à ADM afin de lui demander de tenir une consultation publique; devant le refus de l’administration aéroportuaire, les opposants se tournent maintenant vers la ministre fédérale de l’environnement et des changements climatiques, Mme Catherine McKenna.
Les travaux annoncés qui seront effectués à Montréal-Trudeau par ADM comprennent la reconstruction du stationnement étagé, la rampe de débarquement des départs, la construction de la gare du REM, l’amélioration des voies de circulations pour les avions et l’ajout d’environ 15 portes d’embarquement. Si le montant total des travaux est élevé, l’impact sur le nombre de vols sera minime puisque l’objectif est d’augmenter la taille des avions plutôt que le nombre. D’ailleurs en ce moment Montréal-Trudeau est déjà à court de portes d’embarquement puisqu’elle doit recourir à des autobus pour faire la navette entre le terminal et certains avions durant les heures de pointe.
Contrairement à ce que soutient le groupe d’opposition, les investissements à Montréal-Trudeau auront peu d’impact sur les populations des quartiers environnants. De plus comme il s’agit d’une infrastructure existante, que ce n’est pas un changement de vocation, que les travaux n’augmenteront pas la superficie du périmètre aéroportuaire et qu’aucun changement de zonage n’est demandé, la tenue d’une consultation publique est inutile.
Si une consultation publique peut être un exercice démocratique quand elle vise un nombre restreint d’habitants ou pour des sujets bien précis comme un changement de zonage, le changement de vocation d’un bâtiment ou d’une infrastructure, elle n’est pas une solution applicable à toutes les situations où il y a de l’opposition à un projet . Dans le contexte d’une infrastructure métropolitaine, la tenue d’une consultation populaire où seulement 200 personnes seraient entendues, alors qu’il y a 2, 000, 000 de résidents sur l’île de Montréal est un exercice très peu démocratique puisqu’à peine 0, 01 % de la population serait consultée.
Pour ces raisons, la ministre McKenna doit refuser de soumettre les besoins d’une infrastructure aussi essentielle à l’économie de la région montréalaise à un processus aussi peu démocratique et représentatif de la volonté des Montréalais.
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Le groupe d’opposition ce n’est que pour le dérangement? Je croyais que c’était concernant les coûts et contrats?!!
Oui, ce n, est que pour le dérangement. ADM n’est pas un organisme publique et n’a pas de compte à rendre aux citoyens, seul le ministre des transports du Canada est habilité a demander des comptes aux organismes qui gèrent les aéroports ne sont plus sous le gestion de Transports Canada.