Aéro Montréal satisfaite de la stratégie nationale sur la main d’oeuvre
AÉRO MONTRÉAL : LA STRATÉGIE NATIONALE DE LA MAIN-D’ŒUVRE PROPOSE PLUSIEURS SOLUTIONS AUX ENJEUX DE L’INDUSTRIE AÉROSPATIALE
Montréal, le 22 mai 2018 — Aéro Montréal, la grappe québécoise de l’aérospatiale reconnaît l’importance déterminante de la nouvelle stratégie nationale de la main-d’œuvre, déposée aujourd’hui par gouvernement du Québec, pour répondre à la rareté de main-d’œuvre qui affecte notamment l’écosystème aérospatial du Québec.
Plusieurs des mesures annoncées auront un impact direct sur l’industrie aérospatiale, et répondent aux demandes de l’industrie, portées par Aéro Montréal. Notons, au passage, trois d’entre elles :
- La possibilité pour les institutions d’enseignement d’offrir des formations dans des secteurs très recherchés même si le quota minimum d’inscrit est en dessous des normes ciblées.
- Le financement du salaire des employés qui suivent une formation qualifiante.
- Le nouveau crédit d’impôt pour les entreprises qui accepteront d’accueillir des stagiaires de niveau universitaire. Ceci sera un incitatif primordial pour les entreprises.
« Avec près de 30 000 nouveaux postes qui devront être créés d’ici 10 ans, la réponse du gouvernement aux enjeux de main-d’œuvre était très attendue et correspond aux demandes que nous avions formulées aux élus à maintes reprises », explique Suzanne M. Benoît, présidente-directrice générale d’Aéro Montréal. « On peut toujours faire plus, mais c’est une belle journée pour l’industrie innovatrice de l’aérospatiale, » conclut-elle.
Par ailleurs, Kevin P. Smith, vice-président, Ressources humaines et Communications, Pratt & Whitney Canada et président du Chantier Relève et Main-d’œuvre d’Aéro Montréal croit que « la rareté de main-d’œuvre se fait sentir dans l’embauche de personnel avec des formations universitaires, techniques et professionnelles, c’est l’ensemble de l’industrie qui est ainsi touchée. En encourageant l’embauche rémunérée de stagiaires issus de ces trois filières, les entreprises auront un incitatif supplémentaire pour pallier à leurs problématiques d’embauche”.
Début mai, Aéro Montréal, en collaboration avec le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale du Québec (CAMAQ), l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA), l’École des métiers de l’aérospatiale de Montréal (ÉMAM), Airbus, Bombardier, CAE, Bell et Pratt & Whitney Canada, lançait la campagne Ose l’aéro. Cette campagne a pour objectif de répondre à l’enjeu de rareté de main-d’œuvre auquel est confronté toute l’industrie en faisant connaître la multitude de possibilités de carrières qu’offre ce secteur de pointe en pleine croissance au Québec.
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