Les acheteurs veulent des avions de la taille du Challenger 650 et du Global
Lors du NBAA qui s’est tenu à Orlando du 16 au 18 octobre dernier, la compagnie Global Jet Capital, qui se spécialise dans le financement d’avions d’affaires, a publié le résumé de son étude sur le marché des avions d’affaires.
Global Jet Capital évalue que depuis le début de 2016 il y a eu plus de 8 600 transactions d’avions d’affaires neufs et usagés et que la valeur totale du financement accordé a atteint 23 G$ US. Le marché des avions de grande taille, tel que le Challenger 650 et le Global et leurs compétiteurs, s’est accaparé de 60% durant cette période avec 14 G$ US de financement. Durant la période de référence, le nombre d’avions de taille moyenne dans le monde comme le Challenger 350, le Falcon 50, G200 a diminué de 415 alors que le nombre d’avions de grande taille a augmenté de 419. Le résumé mentionne également que le prix moyen des avions de grande taille neufs était 48,2 M$ US pour la période de référence.
Le marché des avions d’affaires semble vouloir évoluer vers les avions plus grands et ayant une plus grande distance franchissable. Comme c’est aussi cette catégorie d’avions qui offre les meilleures marges bénéficiaires, il faut s’attendre à ce que les fabricants continuent d’ajouter de nouveaux modèles ou de nouvelles variantes.
>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter
Je m’attend à ce qu’Embraer utilisé l’argent de Boeing pour entrer dans ce segment.
Le Preator 500 et 600 vise à mieux concurrencer le Challenger 350 alors que les Legacy 450 et 500 ne semble pas remporter le succès espéré: 29 livraisons en 2017 et seulement 7 pour les six premiers mois de 2018.
Il est certain qu’Embraer voudra profiter de l’afflue de capitaux pour se lancer dans le marché des avions d’affaires de grande taille et ayant une grande distance franchissable. Durant les deux prochaines années, la compagnie devra compléter la mise en service du Legacy 500 et 600 et ensuite celle du Preator, cela lui donne le temps de travailler à la définition de son prochaine avion, cette une phase critique car il est important d’avoir la bonne combinaison de taille, distance franchissable et performances sur piste.
L’autre facteur important est le nombre d’ingénieurs qu’il restera à Embraer après la prise de contrôle du L’E-Jet par Boeing.
Ils n’auront pas le choix. Les E2 marchent pas terrible et des commandes déjà passer ne seront jamais transformer en livraison.
Le E2 et les autres appareils commerciaux seront séparé d’Embraer donc il ne devrait aucunement influencer les choix à venir.
Avec le libre échange, se sont les gros qui gagnent et les petits qui crèvent. C’est ce qu’on voit dans le marché des jets privés. Les gros avions se vendent de plus en plus pour cette raison.