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Un avion de ligne, ce n’est pas une salle d’attente

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Suite à la médiatisation de plusieurs situations regrettables où des passagers se sont retrouvés à attendre plusieurs heures dans un avion, je vous livre ma réflexion à ce sujet.

 

Afin d’augmenter l’efficacité des avions de ligne, les compagnies aériennes ont réduit la largeur des sièges ainsi que l’espacement entre les rangées. Le résultat net est que de nos jours si vous voyagez en classe économique (la classe sardine), vous n’avez presque plus d’espace et vos mouvements sont limités à leur strict minimum. Même lorsque tous les systèmes vitaux de l’avion fonctionnent correctement, un long vol finit par être épuisant, voire même nuisible pour la santé. C’est le cas en particulier des personnes ayant des problèmes de circulation sanguine, qui verront leurs pieds et leurs jambes enfler lors d’un vol de moins de huit heures; les risques de faire une phlébite augmentent considérablement si le temps passé sur siège d’avion dépasse les huit heures.

 

Lorsque les moteurs d’un avion de ligne sont à l’arrêt, il est incapable de fournir une ventilation adéquate et il doit être relié à de l’équipement au sol afin de maintenir un minimum de confort dans la cabine. Un avion dont les moteurs sont à l’arrêt et qui n’est pas relié au sol n’est rien d’autre qu’une cannette d’aluminium grand format. L’absence de ventilation suffisante la transformera alors en bonbonne de CO2 qui chauffe au soleil. Ajoutez à cela la sueur, l’épuisement et le manque d’espace vital durant plusieurs heures et vous avez le cocktail parfait pour des problèmes de santé et des passagers qui éclatent de colère.

 

Lorsqu’une compagnie aérienne laisse attendre ses passagers plus de deux heures dans un avion après un vol transatlantique, elle joue à la roulette russe avec la santé de ces derniers. Un avion de ligne, ce n’est pas une salle d’attente un point c’est tout. Mais hélas il faudra une réglementation à ce sujet, car il semble que l’on ne peut espérer que l’industrie se discipline.

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14 avis sur “Un avion de ligne, ce n’est pas une salle d’attente

  • J’ajouterais que c’est l’industrie au complet qui doit se pencher sur les problèmatiques, donc la gestion aéroportuaire, l’ATC, les services frontaliers, les compagnies aériennes. Ils sont tous responsables des problématiques rencontrées, et non un seul acteur.

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  • M. Allard vous oubliez un paquet de facteurs hors du contrôle de la compagnie un coup au sol. Je l’ai vécu moi-même étant pilote et il n’y avait AUCUN moyen de sortir les passagers tant que l’aéroport n’en décidait pas autrement. C’est un beau plaidoyer que vous faites avec explication de ce qu’est d’attendre dans un avion mais vous ne faites pas mieux que les autres en tapant sur les compagnies au lieu de prendre en compte les multiples facteurs concernant la gestion des aéroports. Sans gate ou airstair vous ne pouvez rien faire. La lumière sera faite pour yow, une chose échappe aux gens, c’est que ça a pris un appel d’urgence pour que les autorités de YOW emmènes un ecalier à l’avion et non pour que Transat décide d’ouvrir la porte. Vous ne pouvez pas faire un plaidoyer du genre étant un connaisseur d’aviation sans avoir tous les faits et ces faits seront connus après l’enquête. (Je n’étais pas aux commandes des vols qui ont déroutés ce jour là)

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  • Fans de A310

    Je pence deja que on devrait avoir un peut de confort pour les jambes car pas tous peut ce payer un billet en classe prenium et il devrait avoir une réglementaion pour les avions qui reste en attente plus de 1H

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    • André Allard

      Merci Beaucoup pour la trouvaille.

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  • Pourquoi Transat ne reconnaît pas ????? maintenant avant l’enquête officiel, que la procédure doit dans tels cas, être révisée par apport a celle appliquer au Usa. Pour sa clientèle sa serait manifester un peu de respect.

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    • Francois Beaulieu

      Je crois bien que le dénouement aurait probablement été le même si le vol avait été aux États-Unis parce qu’il y a assez de « unless » dans cette politique.

      Le peui qui est connu présentement vient du passager qui a appelé le 911:

       » L’Airbus A330 attend son tour pour faire le plein. «Sur les 12 avions en ligne, on nous dit qu’on est troisième», se rappelle-t-il. Mais il faut plus de temps que prévu. On attend. Puis on attend. «QUAND LE CAMION-CITERNE ARRIVE, IL N’Y A PLUS D’ESSENCE. Et il repart pour aller en chercher. Ça commence à faire beaucoup dans la même journée.» (…) «Rendu là, ça fait trois heures qu’on attend à Ottawa. »

      http://www.lapresse.ca/actualites/national/201708/02/01-5121599-passagers-coinces-dans-un-avion-dair-transat-qui-a-appele-le-9-1-1.php

      Bref, une mauvaise journée pour tout le monde…

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  • J’ai su de source sur (de quelqu’un qui était dans l’avion) que les autorités de l’aéroport ont demandé au moins une fois si il voulait faire descendre les passagers dans le terminal. Le pilote a refusé (sous l’ordre de quelqu’un plus haut ???).

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  • Eric Tremblay

    Si tu fais sortir les passagers, tu perds ta place pour le refuelling ( ils étaient 3e sur 12 avions?). Tout semblait indiqué qu’ils allaient être refuellé incessamment – mais ça retardais à mesure…

    Le vol étant en provenance de BRU, en sortant, tout les passagers doivent alors se présentait à la douane / l’émigration – on doit donc aussi sortir les bagages (à moins de trouver une zone stéril pour parquer le troupeau )

    Ça ressemble à « you’re damned if you do, damned if you don’t… »

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    FWIW, La lois américaine entraîne aussi son lots de problèmes. Si l’aéroport d’arrivé connaît des problèmes de congestion au sol (manque de portes etc), alors il est parfois moins onéreux de canceller le vol plutôt d’avoir à payer la lourde pénalité…

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  • Je pensais pas que légalement un pilote pouvait empêcher des passagers de descendres d’un avion qui n’est pas sur le point de décoller. Si c’est pas le cas et qu’une action judiciaire est prise sa risque coûter chère aux assureurs de Transat.

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