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Que retenir des résultats trimestriels de Bombardier ?

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L’analyse des quatre divisions de Bombardier permet de conclure que trois d’entre elles ont fait des progrès significatifs pour ce qui est de l’amélioration des marges bénéficiaires; ce sont les divisions Transport, Avions d’affaires et Aérostructures. Ces progrès ont été reconnus par les marchés boursiers alors que le titre de Bombardier a progressé d’un peu plus de 7%. Bien que cette augmentation n’est rien d’exceptionnel pour la multinationale, elle reflète néanmoins une certaine confiance des milieux financiers envers le plan de redressement d’Alain Bellemare.

 

À l’opposé des trois autres, la division qui traîne de la patte en ce moment est celle des avions commerciaux dont la marge bénéficiaire s’est à peine améliorée de quelques dixièmes de point de pourcentage. La baisse des revenus de cette division s’explique par la diminution du nombre de livraisons alors que le ralentissement des cadences de production du CRJ et du Q400 n’a pas été compensé par des livraisons de C Series.

Les revenus anticipés par Bombardier pour 2020 devraient s’établir à près de 25G$, ce qui représente une hausse de plus de 9G$; environ la moitié de cette augmentation doit venir de la division Avions commerciaux grâce, notamment, au programme du CSeries. Nous sommes donc préoccupés par les problèmes que connaît le lancement du programme phare de Bombardier.

 

Les mois à venir nous diront si l’équipe du C Series sera en mesure de répondre à la pression.

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9 avis sur “Que retenir des résultats trimestriels de Bombardier ?

  • La progression du titre est majeur parti du au 74 millions d’achat du titres á découvert des dernières semaines. Je ne serais pas surpris que ce gain soit complètement effacé d’ici le milieu de la semaine prochaine. Le gros problème avec ce genre de titre c’est le prix et la quantité monstrueuse sur le marché. Un titre à 16$ aurait une bien plus grande stabilité dans ses variations. Aujourd’hui les petits épargnants dont je suis, essai de faire un coup d’argent rapidement.
    Une progression hebdomadaire de 3% à 6% et les investisseurs moyen encaissent les gains et laisse rechuter le titre du même pourcentage et recommence le même manège la semaine d’après et parfois la même semaine. Pour Bombardier un titre sous les 10$ est vraiment un gros problème de stabilité. Souhaitons des rumeurs persistentes de nouvelles commandes surtout du côté régional lá ou les marges sont plus intéressantes et du côté transport Metro de Londre et du côté de l’Inde et de la Chine. Le regroupement avec Simmens pourrait avoir un impact sur ces grands projets.

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  • Normand Hamel

    Pour faire de l’argent il faut non seulement recevoir des commandes, mais il faut également livrer la marchandise avant d’être payé. J’espérais que l’on en apprendrait davantage à ce sujet lors de la présentation des résultats mais les journalistes semblent davantage s’intéresser à des pacotilles comme les salaires des dirigeants, qui ont en bout de ligne une incidence insignifiante sur les résultas financiers. En attendant que l’on s’occupe des vrais affaires les avions ne sortent pas et j’aimerais bien savoir pourquoi.

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    • André Allard

      Quand il a été questionné au sujet des livraisons de C Series, Alain Bellemare a affirmé que l’objectif était toujours de 30 à 35 appareils pour 2017. Le problème Normand c’est pas que les journalistes ne s’y intéressent pas, c’est que BBD ne dit rien, 😉 il faut avoir des sources généralement bien informées pour savoir ce qui ce passe. En l’absence d’info les journalistes ne publieront pas, mais moi j’ai bien l’intention d’en parler la semaine prochaine.

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  • Claude Beauchemin

    André, je crois que c’est toi qui informe les journalistes qui ne connaissent pas grands choses de Bombardier Aviation et surtout du marché mondial.

    Remarque que les journalistes ne suivent pas non plus Bombardier Transport (sauf le Métro de Mtl et les problèmes du tramway de Toronto). Des milliards de $$$$ s’y brassent aussi et c’est mondial tout comme Bombardier Aviation.
    Dans ce domaine pour bien des journalistes économique ça ne les intéressent pas. Pourquoi?…

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    • André Allard

      Je te corrige, il y a des journaliste qui suivent Bombardier et Sylvain Larocque de la Presse ou encore Julien Arsenault de la Presse Canadienne en sont deux et à mon avis il fait du bon travail. Le problème c’est qu’il doit couvrir tous les transports et toutes les compagnies, pour un journal comme la Presse ce n’est pas rentable d’avoir un journaliste attitré à temps plein sur BBD. Donc il arrive souvent que les journalistes des médias traditionnels doivent couvrir d’autres histoires jugées plus prioritaires et c’est normal ce sont des médias généralistes. D’où l’utilité des médias spécialisés qui ont qu’un publique bien ciblé, personnellement je ne vois pas de compétition entre les généralistes et les spécialistes bien ai contraire.

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    • Les journalistes savent que le public est plus intéressé à entendre parler de la rémunération des hauts dirigeants que de problèmes de production.

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  • Une chose dont on n’a pas beaucoup parlé est le niveau de dettes en terme général. Que sont les dettes ou les « liabilities » actuelles ? Est-ce que c’est en diminution, augmentation ou stagnation comparé au premier trimestre de 2016 ?

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