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Air Canada annonce ses résultats du premier trimestre de 2017

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MONTRÉAL, le 5 mai 2017 /CNW Telbec/ – Air Canada a annoncé aujourd’hui pour le premier trimestre de 2017 un BAIIALA1) (bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et location d’avions), compte non tenu des éléments particuliers, de 342 M$, comparativement au BAIIALA de 460 M$ enregistré au premier trimestre de 2016. La compagnie aérienne a inscrit une marge BAIIALA de 9,4 % pour le premier trimestre, soit une amélioration par rapport à la marge que prévoyait Air Canada dans son communiqué de presse du 17 février 2017. L’amélioration de la marge BAIIALA par rapport aux prévisions tient principalement à un contexte de génération de produits au premier trimestre plus vigoureux que prévu, à des charges de maintenance avions inférieures aux prévisions, largement en raison du report d’activités de maintenance, et aux prix du carburant aviation plus bas que prévu. Air Canada a annoncé une perte d’exploitation selon les PCGR de 54 M$ au premier trimestre de 2017, en regard d’un bénéfice d’exploitation de 154 M$ au premier trimestre de 2016.

Air Canada a inscrit au premier trimestre de 2017 une perte nette ajustée1) de 87 M$, soit une perte nette ajustée diluée de 0,32 $ par action, contre un bénéfice net ajusté de 85 M$, soit un bénéfice net ajusté dilué de 0,30 $ par action, au premier trimestre de 2016. La compagnie aérienne a par ailleurs déclaré pour le premier trimestre de 2017 une perte nette de 37 M$, soit une perte nette diluée de 0,14 $ par action, contre un bénéfice net de 101 M$, soit un bénéfice net dilué de 0,35 $ par action, au premier trimestre de 2016.

Les éléments particuliers susmentionnés sont exclus des calculs du BAIIALA présentés par Air Canada. Au premier trimestre de 2017, un élément particulier, décrit plus en détail ci-après, a accru les charges d’exploitation de 30 M$.

« Alors que le premier trimestre est d’ordinaire l’un de nos plus faibles, je me réjouis de constater que le trafic réseau a augmenté de 14 % et que les produits ont crû de 8,9 % d’un exercice à l’autre, tandis que les CESMO ajustées1) ont fléchi de 6 %, rendant compte des progrès continus accomplis dans la mise en œuvre de notre plan stratégique à long terme. Même si la charge de carburant s’est amplifiée d’environ 48 % en glissement annuel, notre performance au chapitre de la marge BAIIALA pour le trimestre s’est améliorée en regard de la prévision formulée dans notre communiqué du 17 février 2017, a indiqué Calin Rovinescu, président et chef de la direction.

« Nos perspectives pour l’exercice sont favorables au vu des améliorations que nous constatons sur les marchés intérieur, transfrontalier et transatlantique, avec une stabilisation du marché transpacifique durant le second semestre. Nous demeurons en outre sur la bonne voie pour atteindre nos principales cibles financières et prévoyons toujours dégager des flux de trésorerie disponibles1) de l’ordre de 200 M$ à 500 M$ en 2017.

« Cette année représente le troisième exercice de notre initiative visant à relever sensiblement la capacité tandis que nous mettons en œuvre notre stratégie d’expansion internationale au moyen de la mise sur pied de notre nouvelle flotte de gros-porteurs et du déploiement fructueux de Rouge, qui se poursuit, en vue de livrer concurrence efficacement sur les marchés d’agrément. Au premier trimestre, nous avons effectué un important investissement en inaugurant notre service quotidien assuré au moyen d’appareils 787 Dreamliner de Boeing entre Montréal et Shanghaï, soit notre première ligne directe reliant cette ville à l’Asie. Cette semaine, nous avons annoncé l’instauration de nos premiers vols directs vers l’Amérique du Sud au départ de Montréal grâce au lancement du service sur Lima assuré par Rouge, ainsi que l’accroissement des services transpacifiques avec le service reliant Vancouver et Melbourne, ces deux services débutant l’hiver prochain. Les autres nouveaux services internationaux et transfrontaliers annoncés durant le trimestre comprennent Montréal-Tel Aviv, Montréal et TorontoReykjavik, en Islande, ainsi que VancouverBoston.

« L’amplification de la capacité, stimulée par l’agrandissement de la flotte de gros-porteurs, commencera à ralentir en 2018 alors que la focalisation se déplacera vers le programme de remplacement de la flotte principale d’appareils monocouloirs avec l’intégration d’appareils 737 MAX de Boeing plus tard cette année, puis celle d’appareils C-Series de Bombardier à la fin de 2019.

« Notre équipe de 30 000 a travaillé énergiquement à la transformation de notre culture afin qu’Air Canada devienne un champion mondial. Je tiens à remercier notre clientèle sans cesse croissante de sa loyauté, ainsi que nos effectifs de leur excellence et de leur dévouement. Au nom de la direction, je tiens également à souligner la fierté que nous ressentons à l’égard du fait qu’Air Canada a été classée parmi les employeurs les plus attrayants du Canada et qu’elle a été désignée l’un des employeurs les plus favorables à la diversité pour la deuxième année de suite ainsi que l’un des meilleurs employeurs montréalais pour la quatrième année d’affilée, de conclure M. Rovinescu. »

Points saillants relativement au compte de résultat – premier trimestre

Au premier trimestre de 2017, les produits passages réseau ont atteint le chiffre record de 3,095 G$, en hausse de 231 M$ (+8,1 %) par rapport au premier trimestre de 2016. L’amplification de 14,0 % du trafic traduit les augmentations constatées sur l’ensemble des cinq marchés géographiques d’Air Canada. Conformément à l’incidence prévue de la mise en œuvre du plan stratégique d’Air Canada en matière de croissance rentable et durable, le rendement unitaire a reculé de 5,1 % en raison principalement de l’accroissement de la longueur d’étape moyenne (qui a comprimé le rendement unitaire de 3,6 points de pourcentage pour l’ensemble du réseau). L’intensification de la concurrence sur le marché transpacifique, la majoration du nombre de sièges sur les marchés des voyages d’agrément à longue distance, la proportion accrue du trafic de correspondance entre lignes internationales et l’incidence défavorable du change ont également contribué à la contraction du rendement unitaire.

Au premier trimestre de 2017, les charges d’exploitation se sont établies à 3,696 G$, en hausse de 507 M$ (+16 %) par rapport au premier trimestre de 2016, du fait du relèvement de 15,4 % de la capacité. Au premier trimestre de 2017, un élément particulier a accru de 30 M$ les charges d’exploitation, du fait de la provision au titre de l’amende imposée à nouveau par la Commission européenne relativement aux enquêtes sur le fret, amende que nous devons payer mais que nous contestons.

Les charges d’exploitation par siège-mille offert (« CESMO ») ont crû de 0,4 % par rapport au premier trimestre de 2016. Les CESMO ajustées de la compagnie aérienne ont reculé de 6,0 % par rapport au premier trimestre de 2016, ce qui constitue une amélioration par rapport à la baisse de 3,25 % à 4,75 % que prévoyait Air Canada dans son communiqué de presse du 17 février 2017, surtout attribuable à la diminution de la charge de maintenance avions par rapport aux prévisions et aux autres réductions des charges d’exploitation. La charge de maintenance avions inférieure aux prévisions est attribuable au report de certaines activités de maintenance plus tard au cours de l’exercice et à la baisse des provisions liées à la maintenance relativement à l’expiration des contrats de location pour les prolongations de contrats de location visant les appareils monocouloirs.

Points saillants relativement à la gestion financière et à la gestion des capitaux

Au 31 mars 2017, les liquidités non soumises à restrictions (trésorerie, placements à court terme et fonds disponibles aux termes des marges de crédit) se chiffraient à 4,073 G$ (3,388 G$ au 31 décembre 2016).

Au 31 mars 2017, le total de la dette à long terme et des contrats de location-financement (y compris la partie courante) s’est chiffré à 6,784 G$, en hausse de 166 M$ par rapport au 31 décembre 2016. Au premier trimestre de 2017, les nouveaux emprunts de 371 M$ ont été en partie compensés par les remboursements de 152 M$ sur la dette et par l’incidence favorable, de 54 M$, de l’appréciation du dollar canadien au 31 mars 2017 comparativement au 31 décembre 2016 à l’égard de la dette libellée en devises (principalement en dollars américains) d’Air Canada.

Au 31 mars 2017, la dette nette ajustée s’élevait à 6,702 G$, ce qui représente une diminution de 388 M$ par rapport au 31 décembre 2016, qui rend compte de l’effet de l’accroissement des soldes de trésorerie et des placements à court terme compensé en partie par l’incidence de la hausse de la dette à long terme et des soldes de contrats de location-financement (évoquée plus haut), outre l’accroissement des soldes de contrats de location simple immobilisés. Au 31 mars 2017, le ratio dette nette ajustée-BAIIALA1) s’est établi à 2,5 alors qu’il était de 2,6 au 31 décembre 2016.

Les flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation se sont établis à 1,027 G$ au premier trimestre de 2017, en hausse de 53 M$ par rapport au premier trimestre de 2016. Les flux de trésorerie disponibles se sont établis à 470 M$ au premier trimestre de 2017, une amélioration de 612 M$ en regard du premier trimestre de 2016 du fait de la baisse des dépenses d’investissement nettes d’un exercice à l’autre (achat d’immobilisations corporelles et incorporelles de 926 M$ déduction faite du produit de la cession-bail d’avions de 369 M$) et de l’incidence de la hausse des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation par rapport au trimestre correspondant de 2016.

Pour la période de 12 mois close le 31 mars 2017, le rendement du capital investi1) s’est établi à 12,9 %, soit une hausse prononcée par rapport au coût moyen pondéré du capital de 7,8 % d’Air Canada.

Perspectives actuelles

Marge BAIIALA

Air Canada s’attend toujours à atteindre son objectif en ce qui a trait à la marge BAIIALA pour l’exercice 2017 au complet, soit une fourchette de l’ordre de 15 % à 18 %.

CESMO ajustées

Pour le deuxième trimestre de 2017, Air Canada s’attend désormais à ce que les CESMO ajustées (qui ne tiennent pas compte de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada ni des éléments particuliers) baissent de 1,5 % à 2,5 % par rapport au deuxième trimestre de 2016.

Pour l’exercice 2017 au complet, Air Canada prévoit désormais que les CESMO ajustées baisseront de 3,0 % à 5,0 % en regard de l’exercice 2016, contrairement à la baisse de 4,0 % à 6,0 % qu’elle prévoyait dans son communiqué de presse du 17 février 2017. Cette modification tient largement à l’incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien en regard du dollar américain par rapport à l’hypothèse retenue dans le communiqué du 17 février 2017.

Cibles de la Journée des investisseurs

  • Marge BAIIALA annuelle (soit le BAIIALA exprimé en pourcentage des produits d’exploitation) de 15 % à 18 % en 2017 et 2018 :
    • Air Canada s’attend toujours à atteindre cette cible en 2017 et 2018.
  • Rendement du capital investi annuel de 13 % à 16 % en 2017 et 2018 :
    • Conformément au communiqué de presse du 17 février 2017, Air Canada prévoit que son rendement du capital investi annuel se situera entre 9 % et 12 % en 2017 et 2018 en raison de la baisse du bénéfice net ajusté par rapport aux prévisions.
  • Ratio de levier financier (ratio de la dette nette ajustée sur le BAIIALA des 12 derniers mois) n’excédant pas 2,2 d’ici 2018 :
    • Air Canada s’attend toujours à atteindre cette cible d’ici 2018.

En outre, Air Canada entend toujours réduire les CESMO de 21 %, compte non tenu de l’incidence du change et des prix du carburant, d’ici la fin de 2018 en regard de 2012, et elle est dans la bonne voie pour y parvenir.

Prévisions supplémentaires

Pour l’exercice 2017 au complet :

  • Air Canada prévoit toujours enregistrer des flux de trésorerie disponibles positifs, de l’ordre de 200 M$ à 500 M$.
  • Air Canada prévoit toujours que la dotation aux amortissements et aux pertes de valeur augmentera d’environ 145 M$ par rapport à l’exercice 2016.
  • Air Canada prévoit désormais que les charges sociales augmenteront d’environ 50 M$ par rapport à l’exercice 2016, contrairement à l’augmentation de 40 M$ qu’elle prévoyait dans son communiqué de presse du 17 février 2017. Cette modification est imputable surtout à l’incidence de la baisse des taux d’actualisation sur le coût des services rendus au cours de l’exercice des régimes de retraite à prestations définies par rapport aux prévisions antérieures.
  • Air Canada prévoit désormais que la charge de maintenance avions augmentera d’environ 110 M$ en regard de l’exercice 2016 par opposition à l’augmentation de 100 M$ qu’elle prévoyait dans son communiqué de presse du 17 février 2017. Cette modification tient largement à l’incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien en regard du dollar américain par rapport à l’hypothèse retenue dans le communiqué du 17 février 2017.

Les perspectives présentées dans le présent communiqué constituent des énoncés prospectifs au sens où l’entendent les lois sur les valeurs mobilières; elles partent de diverses hypothèses supplémentaires et sont exposées à plusieurs risques. On se reportera à cet égard à la « Mise en garde concernant les énoncés prospectifs » qui suit.

Principales hypothèses

Dans la préparation et la communication d’énoncés prospectifs, Air Canada a formulé certaines hypothèses. Dans le cadre de celles-ci, Air Canada part de l’hypothèse que la croissance du PIB du Canada sera modeste pour 2017 et 2018. Air Canada a également présumé que le dollar canadien se négocierait en moyenne à 1,34 $ CA pour 1,00 $ US au deuxième trimestre de 2017 et pour l’ensemble de 2017, et que le cours du carburant aviation (compte tenu des couvertures à l’égard du carburant) s’établirait en moyenne à 0,65 $ CA le litre pour le deuxième trimestre de 2017 et pour l’ensemble de 2017.

 1) Mesures hors PCGR

Sont décrites ci-après certaines mesures hors PCGR qu’utilise Air Canada pour fournir aux lecteurs des renseignements supplémentaires sur sa performance financière et opérationnelle. Comme ces mesures ne sont pas conformes aux PCGR pour la présentation d’états financiers et qu’elles n’ont pas de sens normalisé, elles ne sauraient être comparées à des mesures similaires présentées par d’autres entités et ne doivent pas être considérées comme pouvant se substituer à des résultats établis selon les PCGR ou comme ayant préséance sur ceux-ci. Les lecteurs sont invités à se reporter à la rubrique intitulée « Mesures financières hors PCGR » du rapport de gestion du premier trimestre 2017 d’Air Canada pour un complément d’information sur les mesures hors PCGR et pour un rapprochement de ces mesures avec les PCGR du Canada.

  • Air Canada utilise le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) et le résultat ajusté par action – dilué afin de mesurer le rendement financier global de ses activités sans égard aux effets du change, du produit (coût) financier net du passif au titre des avantages du personnel, des ajustements à la valeur du marché à l’égard des dérivés et autres instruments financiers comptabilisés à la juste valeur, du profit à la cession-bail d’actifs, de la perte au règlement de dettes ainsi que des éléments particuliers, car ces éléments risquent de fausser l’analyse de certaines tendances commerciales et de rendre moins pertinente l’analyse comparative avec les résultats d’autres compagnies aériennes. Par ailleurs, Air Canada se sert du bénéfice net ajusté pour établir le rendement du capital investi.
  • Le BAIIALA est une mesure couramment employée dans le secteur du transport aérien et Air Canada s’en sert afin d’avoir un aperçu des résultats d’exploitation avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et location d’avions, étant donné que ces coûts peuvent varier sensiblement d’une compagnie aérienne à l’autre en raison de la façon dont chacune finance son matériel volant et ses autres actifs. Air Canada retranche les éléments particuliers du BAIIALA, car ces éléments fausseraient l’analyse de certaines tendances commerciales et rendraient toute analyse comparative en regard d’autres compagnies aériennes moins pertinente.
  • Air Canada se sert des CESMO ajustées afin d’évaluer le rendement courant des activités de la compagnie aérienne et d’analyser l’évolution de ses coûts, à l’exclusion de l’incidence de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air CanadaMD et des éléments particuliers, car ces coûts et charges risquent de fausser l’analyse de certaines tendances commerciales et de rendre moins pertinente toute analyse comparative en regard d’autres compagnies aériennes. La charge de carburant aviation n’est pas comprise dans les charges d’exploitation, car elle fluctue largement sous l’effet de facteurs multiples, dont la conjoncture internationale, les événements géopolitiques, les coûts de raffinage du carburant aviation et le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain. Qui plus est, Air Canada engage des coûts relativement à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air CanadaMD que certaines compagnies aériennes qui n’exercent pas d’activités de voyagiste comparables n’engagent pas. En outre, ces coûts ne génèrent pas de SMO. Par conséquent, le fait d’exclure ces coûts des charges d’exploitation permet d’établir une comparaison plus pertinente d’une période à l’autre lorsque ces coûts peuvent varier.
  • Le ratio dette nette ajustée-BAIIALA des 12 derniers mois (également appelé « ratio de levier financier » dans le présent communiqué de presse) est couramment utilisé dans l’industrie du transport aérien et Air Canada s’en sert afin d’évaluer le levier financier. Le ratio de levier financier correspond à la dette nette ajustée divisée par le BAIIALA (compte non tenu des éléments particuliers) des 12 derniers mois. Comme il est mentionné plus haut, Air Canada retranche les éléments particuliers des résultats relatifs au BAIIALA (qui sont utilisés pour déterminer le ratio de levier financier), car ces éléments fausseraient l’analyse de certaines tendances commerciales et rendraient toute analyse comparative en regard d’autres compagnies aériennes moins pertinente.
  • Les flux de trésorerie disponibles sont couramment utilisés dans le secteur du transport aérien et Air Canada s’en sert comme indicateur de la vigueur financière et du rendement de ses activités dans la mesure où ils indiquent le montant de trésorerie que la compagnie aérienne est en mesure de dégager de ses activités, compte tenu des dépenses d’investissement. Les flux de trésorerie disponibles correspondent aux flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation, moins les achats d’immobilisations corporelles et incorporelles et déduction faite du produit tiré d’opérations de cession-bail.
  • Air Canada se sert du rendement du capital investi afin d’évaluer la rentabilité du capital qu’elle utilise. Le rendement se fonde sur le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée), compte non tenu des charges d’intérêts et des intérêts implicites aux termes des contrats de location simple. Le capital investi comprend la moyenne de l’actif total en glissement annuel (compte non tenu des actifs des régimes de retraite), déduction faite de la moyenne des passifs d’exploitation ne portant pas intérêt en glissement annuel, et la valeur des contrats de location simple immobilisés (calculée en multipliant par 7 les coûts de location d’avions annualisés).

Air Canada Reports First Quarter 2017 Results

MONTRÉAL, May 5, 2017 /CNW Telbec/ – Air Canada today reported first quarter 2017 EBITDAR(1) (earnings before interest, taxes, depreciation, amortization, impairment and aircraft rent), excluding special items, of $342 million, compared to first quarter 2016 EBITDAR of $460 million.  The airline recorded a first quarter EBITDAR margin of 9.4 per cent, better than the margin projected in Air Canada’s February 17, 2017 news release.  The better than expected EBITDAR margin performance was primarily driven by a first quarter revenue environment that was more robust than anticipated, lower than forecasted aircraft maintenance expense largely due to a deferral of maintenance activities, and lower than anticipated jet fuel prices.  On a GAAP basis, Air Canada reported an operating loss of $54 million in the first quarter of 2017 versus operating income of $154 million in the first quarter of 2016.

Air Canada recorded an adjusted net loss(1) of $87 million or $0.32 per diluted share in the first quarter of 2017 compared to adjusted net income of $85 million or $0.30 per diluted share in the first quarter of 2016.  The airline reported a net loss of $37 million or $0.14 per diluted share in the first quarter of 2017 compared to net income of $101 million or $0.35per diluted share in the first quarter of 2016.

As referenced above, special items are excluded from Air Canada’s reported EBITDAR calculations. In the first quarter of 2017, a special item, described further below, increased operating expenses by $30 million.

« As the first quarter is traditionally one of our weakest, I am pleased to see system traffic up 14 per cent and revenues up 8.9 per cent year-over-year, while adjusted CASM(1) is down 6 per cent, signalling ongoing progress in implementing our long-term strategic plan.  While our fuel cost increased about 48 per cent year-over-year, nonetheless our EBITDAR margin results for the quarter are better than what we projected in our February 17, 2017 news release, » said Calin Rovinescu, President and Chief Executive Officer.

« We have a positive outlook on the year as we see improvements in the domestic Canada, U.S. transborder and Atlantic markets, with the Pacific market stabilizing towards the second half of the year.  We also remain on track to meet the targets of our key financial measures and continue to expect positive free cash flow(1) in the range of $200 million to $500 millionin 2017.

« This year represents the third year of planned significant capacity growth as we execute our international expansion strategy with the introduction of our new wide-body fleet and the continued successful deployment of Rouge to compete effectively in leisure markets.  In the first quarter, we made a significant investment with the inauguration of our Boeing 787 Dreamliner daily service from Montreal to Shanghai, our first direct flight from that city to Asia. This week we announced our first direct flights to South America from Montreal with the introduction of Rouge service to Lima, and the expansion of Pacific services between Vancouver and Melbourne, both starting next winter.  Other new international and U.S. transborder services announced during the quarter include MontrealTel Aviv, Montreal and TorontoReykjavik, Iceland and Vancouver-Boston.

« Capacity growth, driven by our wide-body fleet expansion, will begin to slow in 2018 as we shift our focus to our mainline narrow-body fleet replacement program starting with the introduction of the Boeing 737 MAX aircraft later this year, followed by the Bombardier C-Series aircraft in late 2019.

« Our team of 30,000 has worked hard to transform our culture towards becoming a global champion. I would like to thank our growing customer base for their loyalty and our employees for their hard work and dedication. On behalf of the executive team, I would also like to express Air Canada’s pride in having recently been ranked as one of Canada’s most attractive companies to work for, one of the country’s top diversity employers for the second year in a row, and one of Montreal’s top employers for the fourth year running, » concluded Mr. Rovinescu.

First Quarter Income Statement Highlights

In the first quarter of 2017, record system passenger revenues of $3.095 billion increased $231 million or 8.1 per cent from the first quarter of 2016. Traffic growth of 14.0 per cent reflected traffic increases in all of Air Canada’s five geographic markets. As an expected effect of the implementation of Air Canada’s strategic plan for sustained, profitable growth, yield declined 5.1 per cent primarily due to a longer average stage length (which reduced system yield by 3.6 percentage points). Increased competition in the Pacific market, an increase in the number of seats in long-haul leisure markets, a higher proportional growth of international connecting traffic and an unfavourable currency impact also contributed to the yield decrease.

In the first quarter of 2017, operating expenses of $3.696 billion increased $507 million or 16 per cent from the first quarter of 2016 on a 15.4 per cent growth in capacity.  In the first quarter of 2017, a special item increased operating expenses by $30 million, reflecting a provision relating to a fine which was reinstated by a decision of the European Commission pertaining to cargo investigations that we are required to pay but that we are challenging.

Air Canada’s cost per available seat mile (CASM) increased 0.4 per cent from the first quarter of 2016. The airline’s adjusted CASM decreased 6.0 per cent from the first quarter of 2016, better than the 3.25 to 4.75 per cent decrease projected in Air Canada’s February 17, 2017 news release, which was largely driven by lower than anticipated aircraft maintenance expense and other operating expense reductions. The lower than anticipated aircraft maintenance expense was due to a deferral of certain maintenance activities into the remainder of the year as well as lower end of lease maintenance provisions on narrow-body aircraft lease extensions.

Financial and Capital Management Highlights

At March 31, 2017, unrestricted liquidity (cash, short-term investments and undrawn lines of credit) amounted to $4.073 billion (December 31, 2016$3.388 billion).

At March 31, 2017, total long-term debt and finance leases (including current portion) of $6.784 billion increased $166 million from December 31, 2016.  In the first quarter of 2017, new borrowings of $371 million were partly offset by debt repayments of $152 million and the favourable impact of a stronger Canadian dollar of $54 million, as at March 31, 2017compared to December 31, 2016, on Air Canada’s foreign currency denominated debt (mainly U.S. dollars).

Adjusted net debt of $6.702 billion at March 31, 2017 decreased $388 million from December 31, 2016, reflecting the impact of higher cash and short-term investment balances partly offset by the impact of higher long-term debt and financial lease balances (discussed above) and a higher capitalized operating lease balance. At March 31, 2017, the adjusted net debt to EBITDAR ratio(1) was 2.5 versus 2.6 as at December 31, 2016.

Net cash flows from operating activities of $1.027 billion in the first quarter of 2017, improved $53 million from the first quarter of 2016. Free cash flow of $470 million in the first quarter of 2017 improved $612 million from the first quarter of 2016 due to a lower level of net capital expenditures year-over-year (additions to property, equipment and intangible assets of $926 million less proceeds from the sale and leaseback of aircraft of $369 million) and the impact of higher cash flows from operating activities versus the same quarter in 2016.

For the 12 months ended March 31, 2017, return on invested capital (ROIC(1)) was 12.9 per cent, significantly higher than Air Canada’s weighted average cost of capital of 7.8 per cent.

Current Outlook

EBITDAR Margin

Air Canada continues to expect to achieve its EBITDAR margin target of 15-18 per cent for the full year 2017.

Adjusted CASM

For the second quarter of 2017, Air Canada expects adjusted CASM (which excludes fuel expense, the cost of ground packages at Air Canada Vacations and special items) to decrease 1.5 to 2.5 per cent when compared to the second quarter of 2016.

For the full year 2017, Air Canada now expects adjusted CASM to decrease 3.0 to 5.0 per cent compared to the full year 2016, as opposed to the decrease of 4.0 to 6.0 per cent projected in its news release dated February 17, 2017.  This change is in large part due to the unfavourable impact of a weaker Canadian dollar versus the U.S. dollar than what was assumed in Air Canada’s February 17, 2017 news release.

Investor Day Targets

  • Annual EBITDAR margin (EBITDAR as a percentage of operating revenue) of 15 to 18 per cent in 2017 and 2018:
    • Air Canada continues to expect to achieve this target in 2017 and 2018.
  • Annual ROIC of 13-16 per cent in 2017 and 2018:
    • Consistent with its news release dated February 17, 2017, Air Canada expects its annual ROIC to be between 9 and 12 per cent in 2017 and 2018 on lower than forecasted adjusted net income.
  • A leverage ratio not exceeding 2.2 by 2018 (measured by adjusted net debt over trailing 12-month EBITDAR):
    • Air Canada continues to expect to achieve this target by 2018.

Air Canada also remains committed and on track to reducing CASM by 21 per cent, excluding the impact of foreign exchange and fuel prices, by the end of 2018 when compared to 2012.

Additional Guidance

For the full year 2017:

  • Air Canada continues to expect positive free cash flow in the range of $200 million to $500 million.
  • Air Canada continues to expect depreciation, amortization and impairment expense to increase by approximately $145 million from the full year 2016.
  • Air Canada now expects employee benefits expense to increase by approximately $50 million from the full year 2016, as opposed to the $40 million increase projected in its news release dated February 17, 2017. This change is mainly due to the impact of lower discount rates on the current service cost of defined benefit pension plans versus what was previously anticipated.
  • Air Canada now expects aircraft maintenance expense to increase by approximately $110 million from the full year 2016, as opposed to the $100 million increase projected in its news release dated February 17, 2017. This change is primarily due a weaker Canadian dollar when compared to the U.S. dollar than what was assumed in Air Canada’s February 17, 2017 news release.

The outlook provided constitutes forward-looking statements within the meaning of applicable securities laws and is based on a number of additional assumptions and subject to a number of risks. Please see section below entitled « Caution Regarding Forward-Looking Information ».

Major Assumptions

Assumptions were made by Air Canada in preparing and making forward-looking statements. As part of its assumptions, Air Canada assumes relatively modest Canadian GDP growth for 2017 and 2018.  Air Canada also expects that the Canadian dollar will trade, on average, at C$1.34 per U.S. dollar in the second quarter of 2017 and the full year 2017 and that the price of jet fuel (taking the impact of fuel hedging into account) will average 65 CADcents per litre in the second quarter 2017 and the full year 2017.

(1) Non-GAAP Measures

Below is a description of certain non-GAAP measures used by Air Canada in an effort to provide readers with additional information on its financial and operating performance. Such measures are not recognized measures for financial statement presentation under GAAP, do not have standardized meanings, may not be comparable to similar measures presented by other entities and should not be considered a substitute for or superior to GAAP results. Readers are advised to review the section entitled Non-GAAP Financial Measures in Air Canada’s First Quarter 2017 MD&A for a further discussion of such non-GAAP measures and a reconciliation of such measures to Canadian GAAP.

  • Adjusted net income (loss) and adjusted earnings (loss) per share – diluted are used by Air Canada as a means to assess the overall financial performance of its business without the effects of foreign exchange, net financing income (expense) relating to employee benefits, mark-to-market adjustments on derivatives and other financial instruments recorded at fair value, gain on sale and leaseback of assets, loss on debt settlements and special items as these may distort the analysis of certain business trends and render comparative analysis to other airlines less meaningful. Air Canada also uses adjusted net income as a measure to determine return on invested capital.
  • EBITDAR is commonly used in the airline industry and is used by Air Canada as a means to view operating results before interest, taxes, depreciation, amortization, impairment and aircraft rent as these costs can vary significantly among airlines due to differences in the way airlines finance their aircraft and other assets. Air Canada excludes special items from EBITDAR as such items would distort the analysis of certain business trends and render comparative analysis to other airlines less meaningful.
  • Adjusted CASM is used by Air Canada as a means to assess the operating and cost performance of its ongoing airline business without the effects of fuel expense, the cost of ground packages at Air Canada Vacations® and special items, as such expenses may distort the analysis of certain business trends and render comparative analysis to other airlines less meaningful.  Aircraft fuel expense is excluded from operating expense results as it fluctuates widely depending on many factors, including international market conditions, geopolitical events, jet fuel refining costs and Canada/U.S. currency exchange rates. Air Canada also incurs expenses related to ground packages at Air Canada Vacations® which some airlines, without comparable tour operator businesses, may not incur. In addition, these costs do not generate ASMs and therefore excluding these costs from operating expense results provides for a more meaningful comparison across periods when such costs may vary.
  • Adjusted net debt to trailing 12-month EBITDAR leverage ratio (also referred to as « leverage ratio » in this news release) is commonly used in the airline industry and is used by Air Canada as a means to measure financial leverage.  Leverage ratio is calculated by dividing adjusted net debt by trailing 12-month EBITDAR (excluding special items). As mentioned above, Air Canada excludes special items from EBITDAR results (which are used to determine leverage ratio) as such items would distort the analysis of certain business trends and render comparative analysis to other airlines less meaningful.
  • Free cash flow is commonly used in the airline industry and is used by Air Canada as an indicator of the financial strength and performance of its business, indicating the amount of cash Air Canada is able to generate from operations and after capital expenditures.  Free cash flow is calculated as net cash flows from operating activities minus additions to property, equipment and intangible assets, and is net of proceeds from sale-leaseback transactions.
  • Return on invested capital (ROIC) is used by Air Canada as a means to assess the efficiency with which it allocates its capital to generate returns. Return is based on adjusted net income (loss), excluding interest expense and implicit interest on operating leases. Invested capital includes average year-over-year total assets (excluding pension assets), net of average year-over-year non-interest-bearing operating liabilities, and the value of capitalized operating leases (calculated by multiplying annualized aircraft rent by 7).
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