Voler sur un Nuage

Lorsque j’ai commencé à écrire sur l’actualité aéronautique, parler de la qualité des sièges d’un avion n’était pas ma priorité. Puis les gens chez Bombardier ont commencé à me vanter avec enthousiasme le nouveau fauteuil Nuage du Global 7500. Ma réaction était alors du genre ; « on se calme ! C’est quand même juste une chaise ! » Mais, j’ai tout de même profité de l’occasion pour dire que j’aimerais bien l’essayer. Évidemment, dans ma tête, ce n’est qu’en vol que l’on peut réellement évaluer un siège d’avion 😜. Mon objectif est venu bien près de se réaliser, mais la météo et la pandémie ont compliqué les choses. 

L’essai

J’ai finalement eu l’occasion de m’asseoir sur le Nuage à Genève en mai dernier. Non ! Ce n’était pas un essai en vol, 🥴 mais plutôt le démo cabine. Ma première réaction après m’être assis sur le Nuage est : WOW ! 👍🏻C’est un peu difficile à expliquer, mais il est vraiment confortable. À côté de lui, les fauteuils en classe affaires des compagnies aériennes semblent archaïques. 

L’angle de chacune des sections du siège a été soigneusement étudié afin de fournir un maximum de confort. Peu importe qu’il soit en position droite ou inclinée, le nuage soutient son occupant sans point de pression. De plus, il pivote presqu’à 360º et se déplace de gauche à droite ainsi que de l’avant vers l’arrière. J’ai été surpris par la facilité avec laquelle il pivote sur lui-même. Un enfant de 8 ans aurait sans doute beaucoup de plaisir à faire tourner le Nuage. Je me suis donc amusé à quelques reprises à faire des pivots à gauche et à droite. Dans le passé, j’ai eu l’occasion de m’asseoir à plusieurs reprises dans les fauteuils d’un Challenger 300. La différence entre le Nuage et l’ancienne version est frappante. 

L’autre chose qui surprend est qu’il est adapté pour les personnes de toutes les grandeurs : bien des femmes n’arrivent pas à poser les pieds à plat sur le sol lorsqu’elles sont assises dans un siège d’avion. Lors de l’essai, Mme Anna Cristofaro des relations médias de Bombardier était assise devant moi. Elle m’a fait remarquer qu’elle avait les pieds bien au sol malgré ses 5 pieds et quelques pouces. Puisqu’une image vaut 1 000 mots, voici la vidéo de démonstration de Bombardier.

L’importance des détails

Dans l’aviation d’affaires, tout ce que le client touche est important ; les acheteurs ont rarement des connaissances avancées en aéronautique. La qualité des éléments qui composent cabine devient alors très importantes. L’aspect visuel et le confort sont des choses que l’acheteur peut facilement évaluer. Entre un avion de 65 M$ et un autre de 70 M$, celui qui est le plus confortable l’emportera sans égard au prix. 

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