Air Canada et l’utilisation de l’A321XLR
Mercredi dernier, Air Canada a tenu une journée des investisseurs. L’une des présentations de la compagnie aérienne portait sur sa stratégie de croissance et l’utilisation de sa flotte. Le transporteur y explique entre autres comment l’A321XLR s’intègre bien dans sa stratégie.
La sixième liberté de l’air
Cela fait maintenant plus de 15 ans qu’Air Canada utilise la sixième liberté de l’air pour générer de la croissance : elle tire avantage de son positionnement géographie afin d’exploiter le marché des passagers transatlantiques entrants et sortants des États-Unis. La compagnie aérienne a commencé par identifier les marchés qui n’ont pas de vol direct. Par la suite, elle a relié les villes américaines mal desservies à une plaque tournante canadienne. Puisque les passagers de ses liaisons sont obligés de faire une escale, Air Canada devient une alternative intéressante si le prix est bon.
Lors de la présentation, la compagnie aérienne a illustré sa carte de liaisons permettant de voyager entre les États-Unis et l’Europe.
Le fait qu’Air Canada offre plusieurs destinations européennes secondaires est donc un avantage pour elle. Pour attirer les passagers, il faut donc offrir une bonne combinaison de liaisons et de tarifs compétitifs.
L’A321XLR
Le volume de passagers sur les vols transatlantiques varie beaucoup en fonction des saisons. Cette variation peut passer du simple au triple, le creux étant en hiver. Il y a également des variations saisonnières sur le marché de vols intérieurs nord-américain, mais de moindres importances. C’est également en été que le nombre de passagers atteint son sommet.
L’A321XLR va permettre à Air Canada de mieux gérer son offre de sièges en fonction des saisons. Voici la carte des routes où il pourrait être déployé par la compagnie aérienne.
On remarque qu’au départ de Montréal et Toronto, les villes de Calgary, Vancouver, San Francisco et Los Angeles sont indiqués. Au plus fort de la saison estivale, Air Canada pourra donc y déployer ses A321XLR. Leur plus grande capacité permettra donc d’ajouter des sièges sur ces marchés très denses.
Durant l’hiver, ce sont sur des routes transatlantiques qu’Air Canada entend déployer l’A321XLR. Cela va lui permettre de réduire considérablement ses frais en hiver tout en maintenant une bonne fréquence. Selon la compagnie aérienne, l’A321XLR consomme 23 % moins de carburant par siège que l’A330 :
Le positionnement d’Air Canada
La compagnie aérienne a dressé un portrait des dessertes transatlantiques selon les transporteurs.
Il est intéressant de constater Toronto et Montréal occupe respectivement la troisième et quatrième position de ce palmarès. En réduisant ses frais d’exploitations durant la saison creuse, Air Canada devient plus compétitive. L’intégration de l’A321XLR à sa flotte va donc lui permettre de consolider ses plaques tournantes au Canada.
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