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Bombardier a connu un bon 4e trimestre

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Bombardier a présenté ses résultats du quatrième trimestre de 2021 ce matin. L’avionneur déclare des revenus de 6,1 G$ en 2021 et surtout un flux de trésorerie positif de 100 M$. La progression dans la courbe d’apprentissage du Global 7500 explique une partie de l’amélioration du flux de trésorerie. L’autre explication provient des dépôts plus élevés sur les nouvelles commandes. Dans son communiqué, Bombardier évoque les « meilleures conditions de paiement des nouvelles commandes. Les liquidités ajustées sont de 2,2 G$ et les équivalents de trésoreries sont de 1,7 G$. 

Le ratio des livraisons sur commandes s’est établi à 1,5 pour le trimestre et la valeur du carnet a augmenté de 1,5 G$ sur douze mois. La valeur du carnet de commandes de l’entreprise passe donc à 12,2 G$. Bombardier continue de vendre plus d’avions qu’il n’en fabrique. La compagnie a livré un total de 38 avions au troisième trimestre ; 18 Global, 18 Challenger et 2 Learjet et le total pour l’année est de 120 livraisons. 

Fait à noter, les revenus des services après-vente ont augmenté de 25 % en 2021 à 1,2 G$. Bombardier a beaucoup investi dans ce secteur au cours des dernières années et cela commence à rapporter. L’objectif de 2 G$ en 2025 semble tout à fait réalisable.  

Des résultats anticipés

J’avais anticipé des revenus de 6 G$ G$ et 123 livraisons d’avions en 2021. Disons que je suis légèrement surpris par le nombre d’avions livrés. Il est fort possible que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement nuisent quelque peu à la production. La direction de Bombardier se fait prudente dans ses prévisions de 2022 et annonce plus de 120 livraisons sans donner de chiffres précis. Dans la mesure où l’entreprise est rentable avec les cadences actuelles, cela n’est pas une mauvaise nouvelle. 

À mon avis, la recette du succès pour tous les fabricants d’avions en 2022 sera de gérer correctement la chaîne d’approvisionnement. Toutes les prévisions actuelles pour l’année 2022 demeurent donc sujettes à changement. Mais la direction de Bombardier peut souffler un peu grâce aux bons résultats de 2021. Abonnez vous gratuitement à notre chaîne Youtube en cliquant ici

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16 avis sur “Bombardier a connu un bon 4e trimestre

  • Émil

    Silence radio?

    Est-ce que le site est fonctionnel?

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    • André Allard

      Je serais très absent la semaine prochain encore et cela devrait se replacer après.

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  • Peut on savoir le niveau d’endettement de l’entreprise ?
    Est-ce qu’elle a réussi à réduire le montant des dettes au delà du fait qu’il n’y pas de dette qui mature avant 2024 ?

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    • Nicolas

      Page 40 du rapport annuel. Dette nette de 4.94 B$ vs 8.30 B$ il y a un an. Le ratio de la dette nette sur le RAIAA ajusté est de 7.7 vs 41.5 l’an dernier, l’objectif est de réduire à 3 d’ici 2025, ce qui est la norme en finance pour une entreprise de cette taille.

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  • Émil

    Tres bonne question.

    Quelle est le vrai niveau de la dette après avoir frôlé la faillite (0.28$) le 11 novembre 2020 en perdannt le 95% de la valeur de la compagnie?

    Est que la dette totale ou une partie de celle-ci aurait pu être achetée sur le marché secondaire à un niveau réduit?

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  • Émil

    Ça fait 4 fois que j’essaie de vous proposer quelque reflexion par rapport au cours de l’action mais il me fut impossible.

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  • Relatif à la dette

    Effectivement les dettes ont été réduites de 3 milliard dollars.
    « The Corporation made significant progress on its debt reduction and deleveraging priorities in 2021. Bombardier
    has reduced its net long-term debt by approximately $3.0 billion since the beginning of 2021 and has
    successfully repaid or refinanced the entirety of its debt maturing in the next three years, creating a runway to
    focus on its operations and stabilizing the Corporation’s need for liquidity.
     »

    Je suppose c’est une partie grâce à la vente de la division transport à Alstom.

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    • Émil

      Uhm, désolante.

      Ce n’est pas le type de réduction que j’attendais.
      Après avoir frôlé la faillite j’ai pansé ou souhaité une réduction dramatique de la dette.
      Je ne peux pas coire que notre nouveau PDG n’aie pas profité de la valeur de l’action à 0.3 pour racheter masivement (1500M minimum), diminuer la cantité d’actions en circulation et redonant la valeur aux actionnaires qui croient et supportent encore BBD.

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      • Nicolas

        Bonjour Emil,

        La problématique est simple et dans l’allocation de capital. D’abord votre proposition est impossible car Bombardier n’a pas 1.5G$ disponible, à moins que vous ne suggériez d’utiliser l’encaisse ou de lever de la dette.

        Dans le premier cas vous vous retrouver avec une dette nette de 6.5G et seulement 500M d’encaisse. Dans le deuxième cas vous avez acheté du capital action avec de la dette… d’un point de vue valeur d’entreprise rien a changé. Mais la dette nette est plus élevée et l’encaisse plus faible.

        Le capital à déployer est de l’ordre de 100-200M dans ce cas soit on investit dans des projets internes ou on utilise pour racheter des actions. Mais acheter pour 100M$ serait plutôt stupide alors que déployé à l’interne on l’utilise pour améliorer notre performance opérationnelle. Donc l’action passe de 30cennes à 2$. Le choix était donc le meilleur pour les actionnaires et le plus payant pour les actionnaires.

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    • André Allard

      Il faut s’attendre à ce que les taux remontent

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  • Émil

    Dans ce cas, quelle sera la réaction des marchés financiers?

    Des provisions doivent être faites pour abaisser la moyenne au cas où.

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    • Tom Laflamme

      La dette est déjà financé, Bombardier à des échéances à respecter pour le remboursement, il a les liquidités pour faire face à la prochaine tranche, de plus, très peu de compagnie de cette taille sont sans dettes, c’est tout à fait normal, par contre il faut avoir un flux de trésorerie qui permettent d’opérer sans toujours avoir à financer et garder la dette sous un certain ratio avec la valeur de l’entreprise.

      La valeur des actions ne reflète présentement pas la valeur de la compagnie, elle reflète le sentiment d’insécurité des investisseurs sur le titre, c’est pour ça que le nouveau PDG met des cibles atteignables tout en démontrant une saine utilisation des flux de trésoreries, on veut ainsi redonner des résultats prévisible aux investisseurs, la valeur suivra avec la confiance, ça prendra quand même du temps.

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  • Au fait, est-ce que la pension Bombardier est bien financée ?

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    • André Allard

      Page 42 et 43 du rapport de gestion. Comme bien des grandes entreprises, le fond de pension est capitalisé à moins de 100 % et c’est 87 % dans le cas de Bombardier. Le retard devra être rattraper une fois le désendettement complété.

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