Aérospatiale

24 G$ en contrat sans garanties de retombées économiques

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Le syndicat des machinistes (AIMTA) s’inquiète de l’absence de débat sur les retombées économiques des contrats fédéraux. En 2022, le gouvernement fédéral devrait octroyer pour 24 milliards de dollars de contrat. Il s’agit du remplacement des CF-18 évalué à 19 G$ et celui des CC-150 Polaris évalué à 5 G$. À aucun moment durant la campagne électorale en cours les chefs de partis ne se sont prononcés sur ce sujet. 

Le Vice-président canadien de l’AIMTA, M David Chartrand mentionne ce qui suit : 
« Le Canada est l’un des neuf pays ayant choisi de financer une partie des coûts pour la recherche et le développement du chasseur furtif F-35 de Lockheed Martin, en contrepartie, il aurait la possibilité d’en acheter à moindre coût. Depuis 1997, le Canada a investi 754 millions de dollars canadiens pour la recherche et le développement du F-35 ».

« Ce qui nous trouble avec la participation du Canada dans le développement du programme F-35 c’est qu’aucune garantie solide n’ait été négociée, ce qui est préoccupant pour l’industrie et les travailleurs et travailleuses, déplore David Chartrand. Le Canada met de l’argent dans le projet dans l’espoir d’obtenir des retombés et de payer moins cher si l’on décide d’en acheter. Peu importe qui obtiendra le contrat, le prochain gouvernement fédéral doit minimalement s’assurer que ça génère des retombées économiques et que le nouvel appareil réponde aux besoins du Canada. »

Le communiqué du syndicat rappelle le rôle qu’a joué l’obtention du contrat d’entretien des CF-18 pour l’industrie aérospatiale québécois. Malheureusement, il semble qu’encore une fois un enjeu important soit absent du débat électoral. 

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7 avis sur “24 G$ en contrat sans garanties de retombées économiques

  • guillaume

    Comme la Turquie va perdre sa part industrielle, il doit surement y avoir moyen d en récupérer une partie non?

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    • André Allard

      Ouais mais ce serait encore bien loin de 19 G$ du montant du contrat.

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  • Tom Laflamme

    C’est ce qui arrive quand un premier ministre se fout de l’industrie aéronautique comme de sa première couche. Lui il se contente d’acheter des avions militaires comme on commande un cocktail a un banquet, de toute façons de la façons qu’il dépense les deniers publique il n’a pas l’air de se soucier d’économie celui-là, une vrai cigale!

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    • Nicolas

      Juste rappeler que ce sont les conservateurs qui ont donné le contrat pour le F-35, les libéraux l’ont annulé et ont relancé l’appel d’offres.

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      • Tom Laflamme

        Par contre, les Libéraux n’ont pas exiger de contenu canadien comme bien d’autres pays le font pour ce type de contrat, c’est navrant puisqu’on a l’expertise pour livrer des composantes et participer à atténuer quelques peu cette gigantesque facture.

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        • Nicolas

          Sauf que c’est faux, il y a 3 critères, les performances (60%), les coûts (20%) et les retombées industrielles (20%). Et pour les retombées industrielles, il y a des exigences obligatoires:

          – atteinte de 100% de la valeur du contrat à réaliser en moins de 25 ans
          – 10 % de la valeur du contrat par l’entremise de transactions identifiées soumises au moment de la présentation de la soumission
          – atteinte des objectifs de maintien en puissance obligatoires de la PV: 60 % formation, 40 % soutien à l’entretien, 15 % gestion des systèmes d’armes et ingénierie et 40 % gestion du matériel
          – soumission de rapports annuels au Canada décrivant les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs
          – présentation des plans décrivant la vision à long terme du soumissionnaire en matière de retombées économiques au Canada

          https://buyandsell.gc.ca/cds/public/2019/08/21/4cc93796a6064ef43d094e3a25b245fb/ABES.PROD.PW_NGF.B002.F27416.EBSU001.PDF

          Faut pas tout avaler ce que Mr Chartrand dit, il est là pour protéger ses membres et ses membres travaillent sur le F-18 alors pas besoin de se demander quel plate-forme il favoriserait…

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          • André Allard

            Cette dernière mouture du programme de retombées industrielles est une modification faite expressément pour permettre à Lockheed Martin de soumissionner. Suite à cette modification, Airbus a retiré le Typhon de la compétition: https://www.lesailesduquebec.com/remplacement-de-cf-18-airbus-se-retire/ et je site : « Deuxièmement, les deux parties ont conclu que les importantes révisions récemment apportées aux exigences de retombées industrielles et technologiques (RIT) ne valorisaient pas suffisamment les engagements fermes compris dans l’offre de Typhoon Canada, alors qu’il s’agissait d’un point majeur. »

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