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JetEdge acquiert 16 Challenger 300/350 usagés

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L’entreprise de gestion et de nolisement d’avions d’affaires JetEdge fera l’acquisition de 16 Challengers 300/350 usagés. 

JetEdge est un important gestionnaire d’avions-privés situé à l’aéroport de Van Nuys en banlieue de Los Angeles. Sa flotte d’appareils sous gestion compte près de 80 avions de toutes sortes. Lorsqu’un propriétaire lui confie la gestion de son avion, JetEdge lui offre la possibilité de le rendre disponible pour du nolisement. Cela permet alors au propriétaire de réduire sa facture annuelle.

Au milieu de 2020, JetEdge a lancé son nouveau programme de carte membre pour le nolisement d’avions. La réponse a été immédiate et les cartes disponibles se sont vendues en quelques mois. La compagnie a donc décidé d’acquérir une flotte d’appareils dédiés au nolisement afin de prendre de l’expansion. Elle a l’intention d’acheter 11 Gulfstream G450 et 16 Challenger 300/350 usagés. La moyenne d’âge des avions achetés sera inférieure à 10 ans. Les avions recevront un nouvel intérieur, une nouvelle peinture ainsi qu’un nouveau système de divertissement. 

L’effet domino

Depuis un an, plusieurs entreprises de nolisement d’avions d’affaires ont fait l’acquisition de Challenger 300/350. Sa fiabilité et son faible coût d’exploitation en font l’appareil préféré des opérateurs. Le marché des secondes mains commence à s’épuiser et il ne reste plus beaucoup d’avions de qualité de disponibles. Dans un marché raréfié, l’achat de 16 Challenger de la série 300 aura un impact important. Au printemps dernier, le prix de vente moyen d’un Chalenger 300/350 usagé était de 8 M$. Il ne faudrait donc pas se surprendre s’il franchissait la barre du 12 M$ à la fin 2021. Nous approchons du point où il est plus dispendieux d’acheter et améliorer de secondes mains que d’acheter du neuf. 

Le dernier point d’interrogation

Jusqu’à maintenant, c’est le marché des vacances et des destinations de villégiatures qui a alimenté la reprise. Alors que l’automne arrive, tous attendent de voir comment se comportera le marché des vols pour affaires. La reprise de ce segment marché demeure la dernière interrogation pour l’industrie. Remarquez que les premiers signes sont encourageants. Mais on n’est jamais certain de rien avec la COVID-19 et ses effets sur l’économie.

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