CAE prête pour une autre acquisition
Pour le troisième trimestre de l’exercice financier 2021, CAE a fait 48,8 M $ de profits. Bien que cela représente une baisse de 50% par rapport à l’année précédente, c’est tout de même une bonne performance. L’industrie aéronautique continue d’être sévèrement affectée par la COVID-19; les centres de formation à l’aviation civile de CAE ont affiché un taux moyen d’occupation de 50 % durant le trimestre.
CAE a déclaré des revenus trimestriels de 832 M $ dont 412 M $ pour le secteur de l’aviation civile. Le chiffre d’affaires du secteur de la défense a été de 299 M $ et celui de la santé de 121 M $. Ce dernier secteur a enregistré une hausse de revenu de 120 % en comparaison au trimestre correspondant de l’an dernier. Durant le trimestre, les nouvelles commandes ont atteint 710 M$
La pandémie
L’équipe de direction de CAE continue de gérer les effets de la pandémie et de s’adapter à la situation. L’entreprise s’attend à ce que les effets négatifs soient encore très présents à court terme. Depuis le début de la pandémie, elle a affecté 140 M $ à des fins de restructuration. C’est 40 M $ de plus que prévu et 30 M $ de plus seront nécessaires au prochain exercice financier. Par la suite, la compagnie devrait réaliser des économies annuelles récurrentes de l’ordre de 65 à 79 M $.
Durant la pandémie, CAE a profité de sa santé financière pour faire l’acquisition de trois entreprises : Flight Simulation Company B.V., TRU Simulation + Training Canada inc. et Merlot Aero Limited.
Perspectives
Au 31 décembre 2020, le total des liquidités disponibles de CAE s’élevait à 2,4 G $. La trésorerie et équivalent de trésorerie représente 25 % de cette somme soit 620 M $. Le spécialiste de la formation est donc dans une excellente position pour faire une acquisition.
Au mois d’août dernier, j’ai écrit un texte qui fait état des opportunités qui vont se présenter à CAE. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’une grande compagnie aérienne ne décide d’impartir son centre de formation des pilotes. Pour sa part, la compagnie montréalaise peut se permettre d’être patiente et de choisir les bonnes opportunités.
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