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Swissport, reprise des négociations

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Jeudi 16 janvier 2020– Le médiateur a convoqué le comité de négociation du Syndicat des Machinistes et les représentants de Swissport pour la reprise de négociation ce matin à 10H.

On avait hâte de retourner négocier. Swissport ne nous a fait aucune offre depuis le déclenchement de la grève. Espérons maintenant que l’entreprise va nous arriver avec une offre sérieuse et respectueuse des travailleurs », a déclaré Michel Richer, porte-parole du comité de négociation de la Section locale 2301 et représentant du Syndicat des Machinistes.

Le retour à la table de négociation a lieu au lendemain d’une mobilisation devant les bureaux de direction en appui aux travailleurs en grève. Lors du rassemblement les représentants syndicaux et politiques présents, ont exigé de Swissport et du Gouvernement Trudeau qu’ils prennent leurs responsabilités.  (Les citations se trouvent à la fin du communiqué)

La centaine de travailleurs œuvrant chez Swissport fueling services, membres du Syndicat des Machinistes, sont ravitailleurs d’avions, répartiteurs, travailleurs d’entretien d’installations de stockage de carburant et mécaniciens. En grève depuis le 31 décembre 2019, ils réclament notamment de meilleurs salaires, une amélioration de leur couverture d’assurance collective. Leur convention collective est expirée depuis août 2019.

 

Citation. mobilisation du 16 janvier 2019

« Je voudrais dire à Swissport et au gouvernement fédéral que personne au Syndicat des Machinistes au CTC et à la FTQ ne va laisser nos aéroports devenir une fabrique de « cheap labour ». » – Éric Rancourt, président du Conseil de Machinistes du Québec

« La bataille menée à l’aéroport Montréal-Trudeau par nos membres de la Section locale 2301 est aussi celle de l’ensemble des travailleurs et travailleuses des aéroports canadien. Et cette bataille nous sommes prêts à l’amener à la Chambre des Communes pour que le reversement de contrat ne soit plus utilisé pour briser les acquis de milliers de travailleurs et travailleuses au Canada.» – Stan Pickthall, vice-président canadien de l’AIMTA

« C’est entre autres parce qu’il n’y a pas de Loi anti briseur de grève dans le code canadien du travail que ce conflit se prolonge.  Ottawa doit agir et mettre fin à cette injustice qui permet à Swissport et aux autres entreprises de juridiction fédérale d’embaucher des ‘’scabs’’ et cela sans aucune gêne. Le gouvernement fédéral doit également mieux protéger les travailleurs et travailleuses en faisant en sorte que les conventions collectives de travail se suivent d’un sous-traitant à un autre, stratagème dont sont victimes les salariés de Swissport.» – Daniel Boyer, président de la FTQ 

« Le temps est venu de faire front commun pour faire changer ce qui permet aux employeurs des aéroports canadiens de profiter des lois pour écraser et manquer de respect aux des travailleurs et travailleuses. Assez c’est assez. » -Larry Rousseau, vice-président exécutif du Congrès du travail du Canada

« On sait que le nerf de la guerre dans un conflit, c’est l’argent, la capacité pour nos membres de tenir le fort le temps qu’il faut pour obtenir un bon règlement négocié. C’est pourquoi nous annonçons un don de 5000 $ à la section locale représentant les travailleurs de Swissport et nous allons inviter nos sections locales métallos à faire preuve de solidarité.» – Alain Croteau directeur québécois du Syndicat des Métallos.

« La situation que vivent les travailleurs des aéroports de Montréal et de Mirabel est inacceptable. Des travailleurs d’expérience n’ont pas à souffrir des baisses de salaires parce qu’on a réduit au maximum les coûts en faisant appel au plus bas soumissionnaire. Les travailleurs québécois devraient tous jouir des mêmes droits et protections. En attendant, le gouvernement Trudeau doit prendre au sérieux la situation et accepter de modifier le Code canadien du travail pour que les conventions collectives et les accréditations syndicales soient maintenues à la suite d’un transfert de contrat. Il doit aussi adopter rapidement une mesure législative pour interdire le recours aux briseurs de grève. »                                 – Louise Chabot, députée de Thérèse-de-Blainville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’emplois, de développement, de la main-d’œuvre et du travail.

« Malheureusement, le gouvernement libéral ne semble pas être du bord des travailleurs et travailleuses. Le ministre Garneau et la ministre Tassi préfèrent le silence plutôt que de respecter vos droits. Je veux vous assurer que je vais continuer de me battre pour vous à Ottawa et de mettre pression sur le gouvernement pour qu’on respecte vos droits et pour améliorer vos conditions de travail. » – Alexandre Boulerice député de Rosemont-Petite-Patrie et chef adjoint du NPD.

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